Le Fond

Expérience inhumaine à travers un témoignage collectif

répétition de toucher le fond au début et à la fin du texte

toucher le fond (expression): être au plus mal, connaître situation désespérée et sans espoir

→ renforcer sentiment de noyade, engloutissement dans l’univers du Lager

déportés sont dans la négation (phrases négative) → pessimisme, absence de l’espoir

futur → les déportés pressentent ce qu’il va leur arriver: ils nous enlèveront …

entrée au camp = rupture totale avec le passé

“démolir un homme” → détruire sans tuer

Depersonnalisation

On s’attaque à ce qu’il est

⤷ le véritable sens d’exterminer: tuer le coeur et l’âme d’abord

privation des biens:

→ matériel: vêtements + chaussures

→ immatériel (valeur sentimentale): lettre, photographie, nom, cheveux

Hommes libres deviennent hommes vides

= ce ne sont plus des individus → perte d’identité → processus de dépersonnalisation = enlever tout caractère individuel → Nazis de tuent plus facilement (sans que leur propre humanité soit invoquée)

↓

plus d’état d’âmes pour les tuer

On constate d’ailleurs que l’auteur n’emploie pas une seule fois le pronom personnel « je » au cours de l’extrait, mais toujours « on » et « nous »: il est noyé dans la masse des déportés.

Déshumanisation : la perte de son statut d'homme

déshumanisation : depuis son arrivée dans le camp, perdu tout ce qui fait de lui un homme parmi les autres dans la société → plus de valeurs humaines

"réduit à la souffrance et au besoin"= dépendant de ses nouveaux maîtres.

"dénué de tout discernement" = incapable de juger le bien du mal.

"oublieux de toute dignité" = sans espoir que la situation change, ni fier de . sa condition passée d'homme libre

→ annonce que plus rien de ses attitudes futures ne pourra être qualifié d'humain

⇒ "Extermination" prend donc un "double sens" : on tue les individus dans leur cœur et leur âme, avant de les tuer physiquement.

Réification

l’auteur nous montre le rituel

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