Le Dindon, Georges Feydeau, 1896

LE DINDON, GEORGES FEYDEAU, 1896

Le théâtre est une source de divertissement et de dénonciation à travers toutes les époques. Le vaudeville est un courant littéraire du fin 19ème siècle. Celui-ci se base sur le comique de situation et met en scène les mœurs des bourgeois. Georges Feydeau, auteur dramatique français, fut le favori de la scène Française entre 1890 et 1914. Il est en effet le représentant de ce courant littéraire et l’auteur de nombreuses œuvres dont Le Dindon écrit en 1896. Il raconte l’histoire de Pontagnac, qui tombe amoureux d’une inconnue, Lucienne, qu’il suit chez elle. Or, le mari de Lucienne est un ami de Pontagnac. Ainsi nous travaillons sur l’acte I scène 4 du Dindon qui met en scène Pontagnac qui courtise Lucienne.

Nous nous poserons la question suivante :

- Comment à travers l’aspect comique de cette scène, Georges Feydeau critique-t-il la communauté bourgeoise du XXe siècle ?

- En quoi l’arrivée et les paroles de Pontagnac peuvent elles influencer sur les sentiments de Lucienne ?

D’une part, nous verrons que la fidélité de Lucienne envers son mari provoque une situation comique de la scène, d’autre part nous verrons que Lucienne se met à reconsidérer les paroles de Pontagnac et enfin nous verrons que l’auteur présente 2 aspects différents de l’amour en critiquant la société bourgeoise.

I/ La fidélité de Lucienne provoque une situation comique de la scène

    1) L ne conçoit pas la possibilité de tromper son mari

    2) L aime son mari (l. 17)

    « C’est mon mari !» exclamation

    3) L refuse les avances de P (elle veut rester fidèle à son mari)

II/ Lucienne se met à reconsidérer les paroles de Pontagnac

     1) L nuance son argumentation (fidèle = « toutefois »)

     2) Elle précise que c’est au bout de la 2ème fois (précision = action comique)

     3) Comique de mot et double énonciation (« tout de suite »)

III/ L’auteur présente 2 aspects différents de l’amour, critique la société bourgeoise

      1) L n’est qu’une apparence (aucune fidélité)

      2) P répond aux critères de la société (lui-même marié)

      3) Ce mariage n’est qu’une apparence (mari qui doit remplir toutes fonctions) et aboutit à des tromperies

TOUT n’est qu’une apparence : société bourgeoise, mariage et personnages

...