La santé et la santé publique
Commentaire de texte : La santé et la santé publique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chloe gonthier • 15 Mai 2018 • Commentaire de texte • 1 286 Mots (6 Pages) • 573 Vues
La santé et la santé publique (1)
La notion de santé est une notion à la fois, individuelle,subjective, relative et évolutive. Pendant longtemps, cette notion n’a vécu que dans son opposition à l’état de maladie, mais aujourd’hui, elle va au-delà de cette représentation trop simpliste. La santé publique,quant à elle, envisage la santé globale des populations en termes de collectifs d’individus et privilégie les dimensions à la fois curative, mais surtout préventive,éducative et sociale de la santé .
1) Les concepts clés
La santé
« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité »
La santé publique
« La science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et d’améliorer la santé et la vivalité mentale et physique des individus par le moyen d’une action collective concertée vivant à assainir le milieu, lutter contre les maladies qui présentent une importance sociale, enseigner les règles de l’hygiène personnelle, organiser des services médicaux et infirmiers en vue du diagnostic précoces et du traitement préventif des maladies, mettre en œuvre des mesures sociales propres à assurer à chaque membre de la collectivité un niveau de vie compatible avec le maintient de la santé et à la longévité »
Les indicateurs de la santé
Ce sont les outils statistiques variables qui permettent à la fois la mesure et l’évaluation de la situation de santé d’une population. Ils caractérisent des groupes de personnes parmi une population, et certains événements de leur vie.
Les déterminants de santé
Ils s’agit des facteurs qui interagissent et qui influencent de façon positive ou négative la santé des individus
2) L’histoire de la santé publique
Ce que l’on entend aujourd’hui par « santé publique » s’est construit parallèlement à une préoccupation croissante des populations à l’égard de la santé
Au Moyen-Âge
Les fléaux sociaux aujourd’hui appelés « maladies à incidence sociale » font ainsi l’objet d’initiatives individuelles influencées par la chrétienté. Les hôpitaux, à l’époque appelés « hospices » se mettent peu à peu en place. Ils accueillent surtout des indigents, autrement dit des pauvres, dont on soigne le corps, mais pour lesquels on se préoccupe surtout de l’âme.
Au 18e siècle
La prévention des maladies épidémiques devient l’une des préoccupations principales de la santé publique. La peste, la rage et d’autres maladies infectieuses transmissibles se traduisent par des pertes humaines très nombreuses et une esperance de vie n’excédant pas 45 ans.
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