La question du corpus: comment les auteurs appellent-ils la topologie de la division
Étude de cas : La question du corpus: comment les auteurs appellent-ils la topologie de la division. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alizee22701 • 26 Juin 2018 • Étude de cas • 648 Mots (3 Pages) • 953 Vues
Question de corpus :Comment les auteurs évoquent-ils le topos de la séparation amoureuse ?
Ce corpus nous amène à étudier le topos de la séparation amoureuse à travers trois extraits issus de classiques de la littérature française. Le premier texte nous présente un extrait de Madame Bovary, qui est un roman réaliste rédigé par Gustave Flaubert en 1856. De plus, ce corpus présente également un extrait du roman Manon Lescaut réalisé par l’Abbé Prevost en 1731. Enfin, le troisième texte nous donne à voir un second extrait rédigé par Gustave Flaubert, celui-ci provient du roman L’éducation sentimentale datant de 1869.
Ces trois extraits sont reliés par l’évocation d’une rupture amoureuse, celle-ci est axée sur différents procédés mis en place par l’auteur selon les textes.
Comment la séparation amoureuse est-elle évoquée à travers les différents extraits ?
L’analyse du sujet portera tout d’abord sur le point de vue de la rupture, puis nous aborderons l’évocation des sentiments des personnages.
Dans un premier temps, il apparaît que ces extraits n’abordent pas la séparation selon le même point de vue.
En effet, la rupture amoureuse est généralement une étape douloureuse pour les personnages de roman. Ces émotions sont exprimées de manière à ce que le lecteur les ressente également. Comme nous pouvons le voir dans les extraits de Madame Bovary et de Manon Lescaut,l’auteur décide d’employer un point de vue interne, celui-ci nous permet d’accéder aux pensées et aux émotions des amants. Par conséquent, le discourt indirect libre est employé et on dénote une abondante ponctuation expressive dans le récit : « Si je lui disait que toute ma fortune est perdue ? » l.12 (Madame Bovary), « Que me reste t-il à faire pour elle, après tout ce que je lui ai sacrifié ? »l.26, (Manon Lescaut). L’emploi de la première personne et l’accès aux pensées du personnages rend le lecteur plus impliqué dans la rupture.
Contrairement à ces extraits, celui de l’éducation sentimentale n’aborde pas le même point de vue tout au long de la scène. En effet, dans cet extrait, l’auteur a choisis d’user du point de vue interne pour exposer les pensées de Frédéric lorsqu’il se retrouve face à Madame Arnoux ; comme nous le montre l’emploi du discours indirect libre : « D’ailleurs, quel embarras ce serait ! »l.9. Cependant, l’auteur décide par la suite de basculer dans le point de vue externe. Ainsi, le lecteur devient spectateur de la scène et n’a plus accès aux émotions ressenties,et notamment celles de Frédéric. La rupture s’effectue dans se texte à travers le monologue de Madame Arnoux : « Adieu, mon ami, mon cher ami ! Je ne vous reverrai jamais ! »l.19, elle ne reçoit pas de réponse et décide de s’en aller.
Dans le topos de la séparation amoureuse, le choix du point de vue décide du degrés d’implication du lecteur dans le récit. Ainsi, la rupture peut être vécue de manière poignante grâce à l’identification ou au contraire, de manière plus détachée en tant que simple observateur. Le point de vue apporte de l’intensité à l’évocation de la rupture et décide souvent de l’atmosphère qui doit en émané.
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