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La princesse de Clèves : scène du bal

Commentaire de texte : La princesse de Clèves : scène du bal. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Juin 2022  •  Commentaire de texte  •  1 656 Mots (7 Pages)  •  525 Vues

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Au XVIIème siècle, les mouvements littéraires majeurs sont le baroque ainsi que le classicisme dont Madame de la Fayette se rapproche à travers des analyses très fines et détaillés des émotions et des pensées de ses personnages. Madame de la Fayette à travers son œuvre La Princesse de Clèves fait une critique de l’extravagance et l’impiété de la haute société de la Cour dont elle fait partie depuis son mariage avec le comte de La Fayette ; François Motier. Ce nouveau statut lui permet également de tenir un salon littéraire où elle invite intellectuels et écrivains. Cet ouvrage publié en 1678 anonymement est considéré comme le premier grand roman de la littérature française car il s’agit du premier qui met en avant une héroïne dotée d’une réelle psychologie complexe.

Le passage étudier ici est celui de la scène situer dans la cour d’Henri II et nous fait apprendre la rencontre entre le personnage éponyme et celui qui créera divers conflits dans la suite de l’intrigue, le Duc de Nemours. Ce fragment du texte nous arbore à travers un jeu de regard tragique l’élément déclencheur de l’intrigue.

Nous nous demanderons alors comment, cet extrait annonce t’il un destin tragique entre les deux personnages. Dans un premier temps, nous étudierons le comportement de la cour ainsi que le jeu de regard qui s’étend de la ligne 1 à 17 puis dans un deuxième temps, la fatalité de la rencontre et du coup de foudre qui se situe de la ligne 18 à la fin.

Tout d’abord, analysons le comportement de la cour et ensuite les différents jeux de regards, c’est à dire celui entre M. de Nemours et Mme de Clèves, celui entre le couple formé et la cours mais aussi celui du lecteur, prenant le rôle de spectateur du bal.

Nous retrouvons dès le début de l’extrait, d’un point de vue extérieur, le nom du personnage éponyme de l’œuvre, qui nous instruit que ce passage va porter sur ce personnage et le personnage entrant dans le bal « qu’elle avait le dessein de prendre », qui est une réification. Dans ce premier mouvement nous pouvons aussi apercevoir un passé simple ainsi que quelques verbes à l’imparfait : « acheva » (ligne 1), « avait » (ligne 2), « cria » (ligne 3) ; cela nous fait alors comprendre que l’histoire est racontée par l’auteur anonyme de manière inoubliable. Nous retrouvons aussi dès la première ligne le champ lexical du regard avec « yeux » puis au vers 3 « vit un homme » puis « voir » et « vu » vers 6. Ces verbes conjugués à ce temps sont aussi un moyen de faire débuter la scène tragique avec un sentiment de nostalgie du temps où il n’y avait pas de problème. Nous retrouvons aussi parmi ces premières lignes, les acteurs principaux de ce roman : Mme de Clèves, Monsieur de Nemours, le roi et sa cour. Nous comprenons dès la ligne 3 l’importance de l’apparence dans ce bal sur le point de vue de la princesse de Clèves avec « vit » et le champ lexical optique : « était fait d’une sorte » ; « n’être surprise de le voir quand on ne l’avait jamais vu » ; et par le verbe « parer » (ligne 7) qui fait aussi référence à la danse. Nous avons aussi par la négation restrictive « crut d’abord n’être que », la certification de l’identification du jeune noble par Mlle de Clèves et qu’elle ne réagit pas de manière indifférente. Nous pouvons aussi voir que M. de Nemours à une attitude théâtrale par son entré fracassante sur scène, c’est-à-dire dans le bal « qui passait par-dessus quelques sièges pour arriver où l’on dansait. ». S’en suit ensuite une description laudative sur son statut de naissance « Ce prince » et sa prestance « l’air brillant qui était dans sa personne ».

Le narrateur, omniscient par la connaissance des lieux, du temps de l’action et des personnages nous fait dans cette partie de l’extrait la description hyperbolique de Mme de Clèves avec le « mais » (ligne 7) qui n’a pas le sens d’opposition ou de contradiction mais plutôt de complémentarité des personnages ; cette vision est celle prit par la cour que nous pouvoir voir dès le deuxième paragraphe avec quelque chose de singulier de les voir danser ensemble » (ligne 14).

A la ligne 10, le point de vue change et le premier rapprochement entre les deux personnages se fait « lorsqu’il fut proche d’elle » ; nous sommes sur une focalisation interne de M.de Nemours, qui idéalise la beauté de madame de Clèves et ne peut se contrôler face à la beauté de cette femme et l’exprime de façon hyperbolique avec « M. de Nemours fut tellement surpris de sa beauté » et « marques de son admiration » (ligne 10/11/12). Suite à la danse des deux personnages, des murmures de louanges se disperses dans la salle comme si c’était un spectacle ; cet évènement donne un aspect encore plus théâtral à cet extrait entre les deux personnages ; nous pouvons alors pensez

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