Commentaire linéaire de la scène du bal : Princesse de Clèves
Rapport de stage : Commentaire linéaire de la scène du bal : Princesse de Clèves. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mehdi06 • 16 Février 2020 • Rapport de stage • 958 Mots (4 Pages) • 3 025 Vues
FICHE A.L : Le Portrait
Introduction :
Mme de Lafayette appartient par son mariage à la haute noblesse. Son nouveau statut social lui permet donc de tenir un salon où elle invite intellectuels et écrivains. Elle développe ainsi une grande amitié avec le duc de La Rochefoucauld, un des maîtres du classicisme, qui l’assistera dans l’écriture de son oeuvre majeure, publiée anonymement en 1678 : La Princesse de Clèves. Une oeuvre qui jouera un rôle incontournable dans l’évolution du roman français puisqu’ elle est la première à doter son héroïne d'une psychologie complexe. On découvre en effet non seulement la vie de Mlle de Chartres, mariée au Prince de Clèves et amoureuse du Duc de Nemours, mais on partage également ses états d’âme. Dans l’extrait que nous allons étudier la PDC est présentée pour la première fois à la cour d’Henri II, une cour où règnent l'observation permanente, la dissimulation et le paraître. Mais la P attira ce jour là tous les regards de la cour par son physique exceptionnel. C’est ainsi que nous nous demanderons : En quoi le portrait de Mlle de Chartres laisse présager un destin d’exception?
I – L’apparition d’une beauté parfaite: l.1
Les premières phrases de l’extrait créent un effet d’attente. La formule impersonnelle (« Il parut alors une beauté à la cour ») donne à cet extrait la tournure d’un conte de fée.
Madame de Lafayette ne révèle en effet pas tout de suite le nom de l’héroïne du roman. L’article indéfini « une » prolonge le mystère sur son identité.
La Princesse de Clèves est désignée la première fois par une métonymie (« une beauté ») qui la consacre d’emblée comme une incarnation de la magnificence mais la réduit aussi à un simple trait physique
La proposition subordonnée relative « qui attira les yeux de tout le monde » met en évidence le caractère extraordinaire de cette princesse, mais aussi l’importance du regard que l’on pose sur elle.
Mlle de Chartres apparaît d’autant plus exceptionnelle et distinguée qu’elle se fait remarquer dans un lieu d’exception : la cour. Elle « attira les yeux de tout le monde […] dans un lieu où l’on était si accoutumé à voir de belles personnes ». Cette dernière par sa sublimité est plus belles que les plus belles de cette cour.
Dans la proposition « et l’on doit croire » , le pronom impersonnel indéfini « on » marque une présence du narrateur qui intervient pour donner son sentiment mais aussi inclure son lecteur
On relève des hyperboles et des superlatifs : « une beauté parfaite, « attira les yeux de tout le monde, « admiration » caractéristiques du registre épidictique (=relatif à l’éloge) et représentatifs des qualités physiques exceptionnelles de Mlle de Chartres.
En plus de la beauté, la PDC fait partie de la noblesse « Elle était de la même maison que le vidame de Chartres », le terme « maison » signifie ici « famille », elle est donc apparentée à une figure de la haute société. Elle a donc la noblesse la plus authentique mais également la richesse la plus fabuleuse « une des plus grandes héritières de France ».
II – Une éducation hors du commun
Madame
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