La poésie

La poésie :

La poésie française constitue une part importante de la littérature française depuis les origines de la langue à l’époque carolingienne jusqu’à aujourd’hui.

Il y a de nombreux type de poésie comme :

la poésie lyrique qui occupe de loin la première place avec le rôle majeur joué par La Pléïade, un groupe de poètes humanistes qui veulent égaler les auteurs latins en versifiant en français. Il réunit sept personnes : Pierre de Ronsard, Joachim Du Bellay, Jean Dorat (leur professeur de grec), Rémy Belleau ( qui remplaça, en 1554, Jean de La Péruse, décédé), Étienne Jodelle, Pontus de Tyard et Jean-Antoine de Baïf. La poésie engagée et philosophique tient cependant une place considérable.

Quant à la poésie du XVIIème siècle on peut trouver la poésie baroque qui affirme quelques principes communs : goût de la sensualité, des extrêmes, de décoration, du langage à effets et on y trouve aussi la poésie classique : À travers un genre à part et non coder, La Fontaine s’inspire, comme les autres classiques, dans ses fables, des Anciens mais aussi du folklore français et étranger. Il imite ses maîtres avec une grande liberté. Tout comme les personnages de Molière, ses personnages représentent toutes les couches sociales. Moralement La Fontaine dépeint toute la société française de la seconde moitié du siècle. La recherche du bonheur, l’homme et le pouvoir sont les trois thèmes chers à  qu’on retrouve dans ses «Fables». La fable qui était avant un genre bref où l’histoire se hâtait vers la morale, devient chez lui une large comédie où tout est mis à sa place: le décor, les personnages, le dialogue.

Il y a la poésie du XVIIIème siècle si sa forme versifiée est utilisée avec facilité par Voltaire dans son Poème sur le désastre de Lisbonne ou dans le Mondain, la poésie, au sens commun du terme, ne se libère pas des influences du classicisme et l’histoire littéraire ne retient que quelques noms comme celui  de Jacques Delille (1738-1813)  qui eu écrit les Jardins  en 1780 et tant d’autres …  .

Il y eu la poésie du XIXème siècle dans lequel on y trouve le romantisme qui  nourrit pratiquement toute la première moitié du XIXème siècle et pour la poésie plus précisément les années 1820-1850 : par convention, des Méditations poétiques de Lamartine, en 1820, aux Contemplations de Victor Hugo en 1856. Ce mouvement européen fait une place particulière au lyrisme avec un goût marqué pour la mélancolie : les poètes vont donc exprimer leur mal de vivre et leurs souffrances en parlant de la mort, sur Dieu, sur l’amour et la fuite du temps, souvent en référence au CARPE DIEM, sur la nature et sur la gloire, et au-delà de ces thèmes lyriques traditionnels, ils parleront sur la fonction du poète Victor Hugo et sur une perception plus originale du fantastique. Le Parnasse est un mouvement qui se fait jour en réaction contre l’élan égoïste du romantisme. Il veut recentrer la poésie sur le travail formel du poète et développe une théorie de « l’art pour l’art ». Les poètes de la fin du siècle tels que Verlaine (1844-1896), Rimbaud (1854-1891) qui prolongent le type du poète maudit par leurs vies hors norme. On peut leur y joindre Lautréamont (1846-1870). Mallarmé (1842-1898) qui influera Paul Valéry. Vers les années 1880, on peut citer aussi les noms de Jean Moréas, Henry de Régnier, Albert Samain, Tristan Corbière, Georges Rodenbach… On peut citer aussi pour leur fantaisie Charles Cros et Jules Laforgue. La poésie du XXème siècle est à la fois héritière et novatrice dans ses thèmes comme dans sa forme avec une nette préférence pour le vers libre on y trouve donc les héritiers, les individualités ( Jean Cocteau, Jacques Prévert, Francis Ponge ...)

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