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« La mort et le bucheron », Jean de La Fontaine

Dissertation : « La mort et le bucheron », Jean de La Fontaine. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  7 Avril 2021  •  Dissertation  •  654 Mots (3 Pages)  •  593 Vues

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Français : Analyse linéaire

« La mort et le bucheron », Jean de Lafontaine.

Le XVIII ème siècle s’intéresse essentiellement sur la morale et l’esprit critique. Dans cette fable, Lafontaine dresse le portrait d’un bucheron, symbole de pauvreté, qui croule sous le travail & les dettes.

Annonce du plan :

I . Le pauvre bucheron.

II. Les états d’âme du bucheron

III. Le bucheron face à la mort

IV. La moralité de la fable

V. Conclusion

  1. Le pauvre bucheron (V.1-4)

Portrait du bucheron : C’est un pauvre homme qui donne pitié & affection. On ne voit d’abord que son fagot « ramée ». Sa vie semble s’écraser sous ces branchages. On comprend vite que sa tâche est physique et que l’homme est d’un certain âge « sous le faix du fagot aussi bien que des ans ».

« Gémissant et courbé » nous renseigne sur son état de santé. L’expression « chaumine » désigne une petite maison misérable et primitive. Le mot « enfumée » vient renforcer le

Côté rudimentaire & misérable de la chaumine.

 Tout au long des 4 premiers vers, on retrouve l’assonance du son [an] qui crée un rythme régulier mais monotone, ce qui apporte un sentiment de lourdeur et qui vient renforcer le côté lugubre de la fable.

  1.  Les états d’âmes du bûcheron. (V.5-12)

Dans cette seconde partie, le poète utilise un style indirect libre, afin de nous décrire l’évolution de la vie du bucheron. Le bucheron se pose des questions auxquelles il n’attend pas de réponse. Il parait désespéré . Dans la citation « Quel plaisir a-t-il eu depuis sa naissance ? », On peut rapidement comprendre que l’épuisement a fait oublier au bucheron toutes les joies qu’il a pu connaitre. On voit également qu’il ne semble pas y’avoir plus pauvre que lui, qu’il ne peut pas se nourrir comme il le voudrait et qu’il se tue à la tâche  « point de pain quelquefois, et jamais de repos » (chiasme au v.9). La « machine ronde » est une expression populaire courante au XVIII -ème siècle et vient renforcer la place du bucheron dans les basses classes de la société. Contrairement à beaucoup de fables dans laquelle Lafontaine défend les valeurs familiales, dans « la mort et le bucheron » celui-ci la représente comme étant une charge pour le pauvre homme. Il ne peut pas la nourrir correctement, et le poète fait bien comprendre qu’elle fait partie de son malheur. Puis, enfin, l’accumulation des vers 10-11 « Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts, le créancier et la corvée » semble paraître comme des coups que l’on mettrait au bucheron.

  1.  Le bucheron face à la mort

Dans cette dernière partie, le bucheron appelle donc la mort (dans la fable, celle-ci est considérée comme une divinité, le mot prend donc une majuscule) et on voit qu’elle arrive très vite lorsqu’on la réclame. La mort lui demande comment il veut mourir « lui demande ce qu’il faut faire » . L’enjambement entre les vers 15-16 crée un suspens (celui-ci est accentué par l’expression « dit-il »). On attend donc la mort du bucheron, quand celui-ci répond à la mort « c’est afin de m’aider a recharger ce bois. On pourrait, ici, voir un manque de sang-froid du bucheron qui s’est ravisé lorsque la mort est venue à lui. ( début de la morale ?). L’expression « tu ne tarderas guère » nous montre que maintenant, le bucheron a hâte de voir la mort disparaitre.

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