Jean De La Fontaine - La Mort Et Le bûcheron

Jean de La Fontaine, né le 8 Juillet 1621 et mort le 13 Avril 1695, est un poète français qui a fréquenté « les chevaliers de la table ronde », eux-mêmes passionnés de littérature, mais il est essentiellement connu pour ses Fables. En effet en 1668, Jean de La Fontaine publie son premier recueil Les Fables en mettant en scène, pour critiquer les hommes et dénoncer les grands problèmes de son époque, des animaux. Et il y connaît alors un immense succès. Ainsi, parmi ses fables le poète écrit La Mort et le Bûcheron où y est représenté un homme face à la mort.

Nous allons donc chercher comment La Fontaine met en scène la détresse de ce bûcheron puis quels caractères la fable possède. Pour cela nous ferons en premier temps la description de la misère de cet homme. Puis nous finirons par démontrer l'esprit philosophique que cherche La Fontaine à faire ressortir dans cette fable.

1. La misère d'un bûcheron

a. Une vie de pauvreté.

- Le bûcherons est décrit de façon péjoratif : « Un pauvre bûcheron », « en est-il un plus pauvre ».

- On remarque aussi qu'il est épuisé physiquement : « Gémissant et courbé », « à pas pesants ». Nous pouvons alors voir qu'il a dur mal à accomplir ses gestes : « tâchait de gagner ».

- Pour bien représenter la peine de cet homme, le poète insiste également sur son état : « n'en pouvant plus d'effort et de douleur », « jamais de repos ».

- Mais en plus d'être épuisé, la vie du bûcheron est représentée comme une vie misérable : « il songe à son malheur », « Quel plaisir a-t-il eu depuis qu'il est au monde ? ».

- Le texte nous montre bien que le bûcheron n'a pas vécu une vie facile, et qu'il possédait très peu : « Point de pain quelquefois », « sa chaumine enfumée ».

- Un homme qui finit par abandonner : « Enfin », « Il met bas son fagot », et prenant conscience de « son malheur », fait finalement appelle à la mort « Il appelle la Mort ».

b. Une peur de la mort.

- La Mort arrive très vite : « elle vient sans tarder ».

- Elle cherche alors à l'aider, afin qu'il ne souffre plus : « Lui demande ce qu'il faut faire ».

- Mais l'on peux voir qu'il finit par changer d'avis : « C'est, dit-il, afin de m'aider A recharger ce bois ». L'enjambement de ses deux vers peuvent également prouver que le bûcheron hésite et finalement qu'il a changé d'avis. C'est un retournement complet de la situation.

- Elle finit donc par partir, mais en lui précisant qu'il n'en a plus pour très longtemps : « tu ne tarderas guère ».

2. Une fable philosophique.

a. Une société critiquée.

- Ici, le bûcheron est représenté comme le pilier de la société de l'époque, car un bûcheron est tout d'abord l'homme des forêts, qui nous aide à nous réchauffer et à construire des habitats.

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