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La femme qui fuit d'Anais

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Par   •  9 Avril 2021  •  Dissertation  •  918 Mots (4 Pages)  •  2 670 Vues

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Introduction

Le roman « La femme qui fuit » paru en 2015 écrit par Anaïs Barbeau-Lavalette fait un portrait détaillé du fonctionnement de la société québécoise avant les années soixante. Ce temps-là, le respect des valeurs traditionnelles canadiennes-françaises telles que : la pratique de la religion catholique et le rôle de l’homme et de la femme au sein de la famille étaient considérés comme des choses de bon fonctionnement de la société. Ce roman, est une biographie fictive dans laquelle, l’auteure décrit Suzanne Meloche sa grand-mère comme une femme courageuse qui ose dire non et défie les traditions, et aussi comme une lâcheté. Une analyse minutieuse du roman nous permettra d’avancer des preuves de courage et celles de lâcheté et de dire ce qui la caractérise le plus.

Premièrement, Suzanne Meloche fait preuve de courage. En effet, elle investit son Energie dans la recherche de sa liberté. Tout d’abord, à cette époque, la vocation de la femme était résumée à la gestion du foyer familial et à la protection de ses enfants. Mais, Suzanne n’était pas mère de famille seulement, elle était aussi une artiste dans tout son être. À la quête de cette liberté, elle affronte les lois, les coutumes de son temps. Cette quête-là est bien décrite par Marcel quand il dit : « Je crois que Suzanne va vers ses désirs les plus profonds et que ses désirs sont ses devoirs les plus profonds » (p.227). En acceptant de tout laissé derrière, de se dissocier avec sa vocation naturelle de mère de famille et de femme dépasse l’entendement et les limites de l’époque. Donc la seule personne qui compte pour elle, c’est elle-même. « Tu raccroches. Tu t’accroches. Tu te choisis » (p.232).

De plus, elle prend la décision de suivre son destin d’artiste. Dans le texte Anaïs Barbeau décrit l’état d’une femme déprimée qui ne peut plus retenir son souffle. Ainsi, dans cette gradation qui présente le passage de la constatation de l’état de Suzanne. « Cette femme-là. Celle, seule qui attend ». (p.216). Les mots dans ce passage font comprendre qu’elle n’est pas enjouée d’être « cette femme-là » la mère qui s’occupe de ses deux enfants sans conjoint pour l’aider. Elle doit mettre de coté tout son projet artistique. Elle décide d’aller prendre une marche dans l’objectif de respirer un peu d’air frais. Ainsi « Tu marches la bouche ouverte. Tu t’accroches à l’horizon et tu laisses entrer l’air, tout le nouvel air possible » (p.217). Le terme « horizon » employé ici indique une recherche sans fin de soi et de nouveauté. Car, elle veut changer sa vie. Elle veut être autonome et accomplir ses désirs.

En d’autres termes, une femme qui accomplit le rêve de Suzanne qu’elle que soit l’époque envisagée doit faire preuve de courage.

Deuxièmement, Malgré ses actes courageux, elle fait aussi preuve de lâcheté. D’une part, elle fuit ses responsabilités. Car, l’abandon de ses enfants tel que fait mention dans le roman « Tu fais dos à Mousse. Tu fais dos à François. Tu sors d’un pas prompt, Marcel à tes trousses. Il pleure tu lui dis sèchement d’arrêter… » (p.235). L’auteure emploie une anaphore pour décrire la cruauté et l’insensibilité de Suzanne et ainsi insistée sur son sans état d’âmes. Malgré

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