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La belle et la bête

Commentaire de texte : La belle et la bête. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Juin 2019  •  Commentaire de texte  •  642 Mots (3 Pages)  •  630 Vues

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        A l’origine, les contes étaient transmis à l’oral lors des veillées mais au XVIIè Charles Perrault en fait un véritable genre littéraire. Mme Leprince de Beaumont insère dans ses contes une morale pour les jeunes filles. En effet, dans son conte La Belle et la Bête qu’elle publie en 1757, elle s’inspire du mythe de Psyché auquel elle ajoute une morale. Elle veut apprendre aux jeunes filles à accepter leurs mariages arrangés avec des personnes souvent plus âgées et veuves. Elle veut également leur apprendre qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Ainsi dans ce passage, on assiste  à la scène du dîner où la Belle est invitée par la Bête et tout au long duquel on va assister à son changement de regard sur la Bête grâce à une opposition entre le début et la fin. Alors on peut se demander comment le dialogue entre les 2 personnages  permet-il de remettre en cause la loi de l’apparence ? Alors nous verrons que la Bête est présenté comme un monstre puis que sous ce personnage humain se cache une personne profondément humaine pour enfin montrer qu’à travers cette rencontre se cache une morale implicite.

  1. Présentation de la Bête en tant que monstre

A     Aspect bestial

-Dans le premier paragraphe, le personnage masculin est désigné par le nom « Bête » qui le désigne comme un animal et après par le substantif « monstre ». Ce sont 2 termes péjoratifs qui l’écartent de son humanité.

-Le monstre se désigne par sa laideur. En effet le personnage féminin est désigné par l’adjectif substantivé « La Belle ». Cette appellation est hyperbolique et s’oppose au personnage masculin. Elle est particulièrement belle, il est particulièrement laid.

-Il s’exprime par des sifflements l.36 et s’apparente donc aux animaux. Il est caractérisé par ceux-là.

Le narrateur accompagne ces termes péjoratifs par de la compassion « pauvre bête/ monstre » Le monstre est donc désigné de manière  positive et touchante, il est présenté par le narrateur dans son humanité

B    Un personnage repoussant qui provoque la peur

-L’ expression « en tremblant » l.33 fait écho a  la phrase « elle manqua de mourir de frayeur » montre que dans la première partie, le premier effet que fait la Bête sur la Belle est la terreur.

C l’humanité du monstre

« votre maison »=  témoignage de son amour

euphémisme= j’ aurais du chagrin si vous n’étiez pas contente

voulez vous être ma femme = preuve d’amour

elle le voit par sa dimension humaine = bonté, coeur,je vous aime mieux avec votre figure, si bonne

expression de l’humanité dans le récit à travers l’expression de sa tristesse. « le pauvre monstre voulu soupirer » « se retournant pour la regarder encore » = tristesse et amour

le monstre apparaît aussi dans sa dimension humaine par l’usage de la parole.

  1. Le regard de la belle

A     Un reste d’a priori

La peur de sa colère est lié a son apparence de monstre

B    un regard évolutif

dans ses paroles, l’intériorité du monstre combat sa laideur « vous avez bien de la bonté… vous ne me paressez plus si laid »

dans la narration : elle n’avait presque plus peur du monstre evolution en cours + ouverture sue une disparition complète de la peur

le « pauvre exprime implicitement le ressenti de la Belle

  C Une dynamique

Cette  évolution commencée laisse entrvoir une suite positive.

Opposition « si laide // si bonne la fonction moralisatrice du conte laisse penser que la bonté l’emportera et qu’elle finira par aimer ce monstre.

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