La Ronde d'Arthur Snitzler - Analyse critique

La Ronde d’Arthur Schnitzler - Analyse critique

Le livre d’Arthur Schnitzler nous présente dix couples issus de classes sociales complètement différentes et témoigne des relations entre l’homme et la femme au XXe siècle à Vienne.

En lisant « La Ronde » j’ai pensé qu’il était nécessaire de se demander, pourquoi l’auteur emploie un langage aussi absurde et conventionnel dans la pièce et que sont les rapports de domination entre l’homme et la femme ?

Dans « La Ronde » Schnitzler, la bienséance n’existe pas.

C’est vraiment la forme que Schnitzler donne à la pièce qui fait tout son intérêt. Car tous les personnages échangent leurs rôles et les dialogues sont interchangeables.

Les femmes disent et font la même chose que les hommes, les prostituées la même chose que les aristocrates : « Je ne suis pas du genre à faire ça », « Est-ce que tu m’aimes ? », « Mais oui je t’aime », « Revoyons-nous très bientôt » et....ect.

On nous montre différentes formes de jeu de séduction et de désir, l’acte sexuel en lui-même n’est jamais réellement décrit de façon concrète. Ce qui nous pousse à penser que nous sommes dans une société hypocrite ou le fait d’assumer pleinement ressentir du désir sexuel est tout bonnement une chose impensable. J’imagine que représenter la pièce devait être scandaleux.

Ce livre nous pousse aussi à prendre en compte un autre aspect de la société du XXe siècle. Un aspect où les rapports de domination sont omniprésent.

On se rend compte à travers le dialogue que l’homme tient plus une position d’activité et la femme celle de la passivité. Il est constamment dans la séduction et la femme se laisse séduire. Mais plus intéressant est encore le fond, les dialogues sont interchangeables en ce qui concerne la forme l’homme d’adresses à la femme en fonction de sa classe sociale pour obtenir ce qu’il souhaite d’elle.

Ici on nous prouve que ce qui peut paraître au premier coup d’oeil un ramassis de bêtises dit bien des choses sur son époque.

Et que le propos est très simple, dans tout les cas que l’on soit riche ou bien pauvre, un homme ou une femme, un jeune ou quelqu’un de moins jeune, lorsqu’il s’agit de rapports sexuels la finalité est toujours la même.

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