La Bruyère : les caractères
Cours : La Bruyère : les caractères. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Clemeleudn • 11 Novembre 2022 • Cours • 918 Mots (4 Pages) • 934 Vues
LA Bruyère : les caractères
Placere et docere : plaire et instruire. Ne surtout pas oublié le plaire qui très important. Il faut que l’ouvrage soit plaisant à lire.
La satire de la cour et des nobles :
Satire : se moquer d’une société et de ses travers en caricaturant certains personnages et leurs défauts.
- L’agent est un facteur de désordre social :
La Bruyère dénonce la supériorité de l’argent sur la vertu.
Citation : « il dort le jour, il dort la nuit » ( VI , remarque 83) = ne travaille jamais et pourtant gagne bcp d’argent.
« Il se croit du talent et de l’esprit. Il est riche» = il se croit c’est à dire qu’il ne l’est pas réellement, le fait qu’il soit riche montre que les gens enterrement beaucoup plus à lui. Que cet homme est parfait tandis que « Il n’en coûte à personne ni salut ni compliment » cet homme présente n’a point d’argent, il est donc lui non écouté par la société alors que très bien élevé mais non riche. Contrairement à l’autre il est bien élevé.
L’argent est devenu un instrument de décadence. Dans une société où l’argent est le fondement de l’individu, celui qui n’en possède pas est exclu, comme Phédon que la pauvreté rend inapte à toute interaction sociale. ( VI, remarque 83)
La superficialité du monde : le monde comme un théâtre :
La bruyère représente le monde comme un théâtre, thème traditionnel dans la littérature moraliste du XVII ème siècle. Le monde est théâtral car chacun met en scène sa richesse et sa fortune, dans une société régie par l’artifice et la superficialité. « L’on se donne à Paris, sans se parler, comme un rendez-vous public (…) pour se regarder au visage et se désapprouver les uns les autres. » Le mot regarder est très intéressant : car le regard ici est outil de jugement et de malveillance : on est toujours sous la surveillance de quelqu’un.
La défense de l’idéal de « l’honnête homme » et les portraits à charge :
Dans Les Caractères, la Bruyère fait le portrait de l’honnête homme ( idéal de l’homme au XVII ème siècle) : un homme mesuré, convenable, cultivé, qui n’essaie pas de paraitre pour ce qu’il n’est pas. Ainsi les portraits satiriques sont à lire comme des contre-modèles de l’honnête homme. Dans les caractères il y a beaucoup de portraits qui fonctionnent comme des contre exemples ou des contre modèles. Ils permettent de mettre en Lum!ère les défauts à ne pas reproduire pour être un « honnête homme »
Citation : Arrias : « Il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose ». = véritable saynète de comédie.
« J’entends Théodecte de l’antichambre : il grossit sa voix à mesure qu’il s’approche; le voilà entré : il rit, il crie , il éclate. » (= jouer un rôle, c’est le lexique du théâtre) ( V, 12).
Il est trop théâtral. Il veut être le centre de tout et des gestes et des tons de voix excessifs, qui manquent de discrétion.
L’art de gouverner :
Dans le livre X, La Bruyère réfléchit au meilleur gouvernement possible. Il critique la tyrannie « manière la plus horrible et la plus grossière de se maintenir » ( X, 2) ainsi que la guerre et le désir de conquête de certains princes. Le roi doit être le « Père du Peuple » et assurer la paix et la tranquillité publique au lieu de poursuivre sa gloire personnelle.
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