La Bruyère : de la société de la conversation
Fiche : La Bruyère : de la société de la conversation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar adettori • 16 Décembre 2021 • Fiche • 252 Mots (2 Pages) • 739 Vues
DE LA SOCIETE ET DE LA CONVERSATION
La Bruyère donne maintenant sa leçon au courtisan
Première analyse
1) Par la périphrase « les diseurs de Phoebus », La Bruyère fait allusion à Apollon dont les
oracles étaient difficiles à comprendre. Acis se prend vraiment pour ce qu’il n’est pas.
2) Par « vous ne vous en défiez point, et je vais vous jeter dans l’étonnement », L’auteur
dramatise la situation en ayant recours à l’hyperbole. Il crée ainsi une attente chez le lecteur
lui indiquant que la leçon n’est pas finie et qu’il peut s’attendre à un rebondissement.
3) Dans « une chose vous manque, c’est l’esprit », l’auteur cherche à vexer sa cible. L’attaque
contre le courtisan pédant monte d’un cran et devient plus dure.
4) « Ce n’est pas tout : il y a en vous une chose de trop, qui est l’opinion d’en avoir plus que les
autres ». On reproche à Acis son orgueil, sa vanité comme à tous les courtisans. Il vit dans sa
propre illusion. Son ridicule tient dans le fait qu’il a moins d’esprit que les autres et que lui
croit en avoir plus
5) Par l’énumération « voilà la source de votre pompeux galimatias, de vos phrases embrouillées,
et de vos grands mots qui ne signifient rien » il accumule les éléments d’accusation contre
Acis et rend cette charge très virulente. Il le met en accusation sans lui trouver aucune
excuse.
6) L’antithèse « Vos grands mots ne signifient rien » résume, à elle seule, l’illusion dans laquelle
se complait Acis. Comme tous les courtisans, il se nourrit de son mensonge.
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