La Bruyère
Dissertation : La Bruyère. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rdumain • 8 Juin 2022 • Dissertation • 4 619 Mots (19 Pages) • 437 Vues
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Périandre, 21, VI
Lecture linéaire : (Cf découpage des parties)
Intro : [pic 1]
Ligne 1 :
- « on ne peut mieux user de sa fortune que fais périandre » négation restrictive on ne peut pas faire mieux faire que P, cela montre déjà sa supériorité
- « mieux » adverbe à valeur superlative insiste sur le caractère supérieur du personnage
- Utilisation du pronom indéfini « on » généralisation du monde face à périandre, procédé de généralisation courant chez La Bruyère, pose dès le début la dimension emblématique du personnage
- « fortune » mot va poser le thème du texte dès le début montre ce que P a en + des autres
- « du rang, du crédit, de l’autorité » énumération sur un rythme ternaire liste les avantages de la fortune de P
Ligne 2 :
« déjà on ne le prie plus d’accorder son amitié, on implore sa protection »
- « déjà » adverbe de temps en début de proposition Insiste de nouveau sur les conséquences de la fortune en montrant un avant/apres
- « prier » et « implorer » gradation entre ces 2 verbes disparition de l’amitié au profil de l’intérêt, critique sociale
Ligne 3 :
- « homme de ma sorte, homme de ma qualité » parallélisme de construction construction de la phrase souligne la suffisance de Périandre, son orgueil
- il a commencé (…) il se donne pour tel » (l 2à 3) parataxe + rythme ternaire les 2 premiers segments marquent l’émergence de la suffisance et la mise en valeur par le passage de « sort » à « qualité »
- « il se donne pour tel » proposition + la pointe fait office de synthèse et montre que l’orgueil de Périandre- va au-delà des mots et de son discours, il est dans la démonstration.
Ligne 4 :
- « n’ (…) personne » (l.3,4) négation retrictive + « personne » pronom indéfini de nullité insiste sur le comportement des flatteurs qui est critiqué avec le verbe « vouloir » au subjonctif présent, ils ne disent rien mais n’en pense pas moins
- succession de PSR désigne toutes les flatteurs sauf celle « qui est délicate » PSR méliorative qui se rapporte au nom table
- passage du « on » indéfini du début à la coure des flatteurs qui est sous-entendu
Ligne 5 :
- progression comique et ironique de la description de La Bruyère
- « sa demeure est superbe » proposition constat puis « : » introduisent l’explication + à la fin la pointe « ce n’est pas portique »
- « tous » déterminant indéfini de totalité hyperbole
- « ce n’est pas une porte, c’est un portique » gradation hyperbolique avec une double tournure emphatique, d’abord négative avec « n’ … pas » puis affirmative avec « c’est » ironie de La Bruyère souligne la suffisance/ fatuité de Périandre, cette fatuité est trahie par ses possessions ostentatoire.
Ligne 6 :
- « est-ce la maison d’un particulier ? est-ce un temple ? » double question rhétorique/ parallélisme de construction met en rapport direct la maison et le temple, égaux de Périandre se manifeste dans la démesure de sa maison, ironie de La Bruyère.
- « le peuple s’y trompe » le peuple est ramené à un groupe sans discernement, le peuple est naïf.
Ligne 7 :
- « il est le seigneur dominant de tout le quartier » opposition de portée « Seigneur » + « dominant » Lexique du pouvoir Créer un effet comique avec la chute « tous le quartier » fausse hyperbole montre le ridicule du personnage
- « C’est lui que » / « c’est lui dont » parallélisme de structure emphatique + lexique péjoratif « envie ; chute ; ennemie » souligne l’univers jaloux, mesquin dans lequel évolue Périandre, l’éthopée (description) déborde sur le reste de la société.
Ligne 8-9 :
- « tout » et « rien » antithèse entre « tout » pronom indéfini de totalité et « rien » pronom indéfini de nullité + « encore » adverbe de temps souligne que jusqu’à la grandeur de Périandre est sans taches, mais elle va prendre fin inéluctablement
- Accumulations de subordonnées realtives à « grandeur » + lexique commerciale « acquise, devenir, payée » Insiste sur la grandeur de Périandre est le fruit de l’achat de sa noblesse, tout se résume à l’argent et non au mérite. Cette insistance sent aussi la focalisation interne et introduit la suite.
=> la 1ère partie est une description gloire de Périandre, qq éléments de critiques et de satire il y a une rupture de ton entre les deux parties du à la focalisation interne à Périandre qui va jusqu’au discours indirect libre et un brutal changement thématique : le vieux père de Périandre.
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