La Bruyère

Lecture Linéaire n°1

Introduction :

Auteur: La Bruyère :

- une seule œuvre

- inspiré de l’antiquité

- moraliste il observe ses contemporains et dénonce les vices de la société => Hypocrisie

MOUVEMENT→ → Classicisme

Œuvre :  Les Caractères :

- littérature d’idée composé de remarque

- 20 ans d’écriture: 16 livres appelé Chapitre

-  publication anonyme en premier lieu

Extrait : Arrias 

- Chapitre 5: De la société et de la contemplation

- 9ème remarque

- portrait d’Arrias, personnage fictif qui va permettre a LB de critiquer ses contemporain

LECTURE

Problématique:

Comment La Bruyère fait il le contre-portrait de l’honnête homme et d’une société qui privilégie l’artifice à la vérité ?

Plan :

1er Mouvement : Un portrait critique

2e Mouvement : La saynète

3e Mouvement : Une chute tel un coup de théâtre

I-Un portrait critique

Double hyperbole «tout lu, tout vu» contredite par le verbe «persuader» qui montre que A ne convainc pas LB qui le prouve par son ironie

L’hyperbole «universel» % par «se donne » pronom réfléchi => A se met en scène

La démesure çde A retrouve dans le comparatif de supériorité «il aime mieux mentir de de se taire» =>  il valorise le vice au détriment de la vertu

II-La saynète

Pronom et déterminant indéfini qui plante le décors

+ présent de narration => anecdote

«prend la parole et l’ôte» => A monopolise la parole

L’anaphore du pronom personnel «il» =>  met en valeur son narcissisme

«comme s’il en était originaire » => ironie de LB

L’énumération l.5-6 montre l’étendu des sujet trahit le mensonge de A

Plus globalement c’est l’énumération de la ligne 4 à 7 faite de juxtaposition qui prouve qu’il s’écoute parler tout en improvisant.

Le verbe «éclater»l.7 et l’expression «prend feu» l.9 hyperbolique => à l’encontre de l’idéal de retenue que défend LB

Le discours direct l.9-12 vise à faire entendre le mensonge

Le champ lexical du mensonge «interrogé» «que je ne sache d’original» «je l’ai appris»

=> apporte de la véracité à son récit 

III- Le coup de théâtre

Le comparatif «plus de confiance qu’il» est d’autant plus ironique lorsque l’on connais la suite

...