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L'état civil

Dissertation : L'état civil. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Février 2018  •  Dissertation  •  1 324 Mots (6 Pages)  •  2 055 Vues

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PLAN D’EXPOSER

INTRODUCTION

  • Présentation de la philosophie qui parle du contrat social
  1. L’ETAT DE NATURE COMME ORIGINE DE L’ETAT CIVIL
  1.  Les caractéristiques de l’état de nature
  2.  Les raisons du passage de l’état de nature à l’état civil
  1. LA VIE A L’ETAT CIVIL
  1.  Les avantages de l’état civil
  2.  Les inconvénients de l’état civil

CONCLUSION

INTRODUCTION

Un contrat est une convention ou un accord par lequel des sujets libres s’engagent réciproquement ou à l’égard d’autres personnes. Toute la vie sociale est tissée de contrats entre des particuliers, mais que peut bien signifier l’idée d’un contrat social ? Certes, il n’a jamais été historiquement passé, néanmoins il est ce qu’il faut supposer au principe de l’institution politique pour comprendre ce qui distingue une multitude d’homme agrégés sous la contrainte d’une force, d’une multitude d’hommes associés dans un corps politique. Le contrat social est donc la convention originaire à laquelle il faut remonter dans un souci de rationalité pour comprendre  l’acte qui associe une multitude d’individus en une totalité collective et donne naissance à cette personne morale, artificielle qu’on appelle un peuple ou un Etat. Autrement dit il exige un consentement unanime sachant qu’il est un acte d’association civile. C’est dans ce contexte qu’il est question de savoir de répondre à cette interrogation suivante : l’Etat civil est-il la meilleure forme d’existence ? Pour répondre à cette question nous allons effectuer une analyse en montrant d’une part l’état de nature comme origine de l’état civil et d’autre part la vie à l’état civil.

  1. L’ETAT DE NATURE COMME ORIGINE DE L’ETA CIVIL
  1. Les caractéristiques de l’état de nature

L’état de nature est une notion de la philosophie politique forgée par les théoriciens du contrat à partir du XVII siècle qui s’oppose à l’état de droit. Elle désigne la situation dans laquelle l’humanité se serait trouvée avant l’émergence de la société ; et particulièrement avant l’institution de l’Etat et du droit positif. Bien que certains aient cru à la réalité de l’état de nature, le concept est ordinaire pensé comme une hypothèse méthodologique utile indépendamment de sa véracité historique. Il existe différentes conceptions de l’état de nature, largement différentes selon leurs auteurs. On retrouve sur les débats au sujet de l’état de nature l’idée du Bon Sauvage c'est-à-dire d’une nature innocente ou bonne, et celle de Hobbes qui parle d’une nature mauvaise entre autres. Dans tous les cas, l’état de nature est situé dans un temps reculé avant la naissance des sociétés étatiques. Ainsi pour Jean Jacques Rousseau ce serait trop accorder à l’homme que de lui supposer l’exercice de toutes ses facultés avant ou sans la société. En effet l’homme à l’état de nature, c’est l’homme tel qu’il pouvait être en sortant des ‘’mains de son auteur’’.

Ainsi on ne peut supposer ces hommes que comme des ‘’animaux stupides et bornés’’.

En effet un homme à déterminer comme un animal stupide, cela signifie qu’il n’a pas encore exercice de la raison, autrement dit il a bien une raison innée, mais elle n’existe qu’en puissance. Tant qu’on n’en a pas besoins, elle ne s’exerce pas, car elle serait inutile. Selon Rousseau les seuls sentiments qu’on peut attribuer à ces hommes, ce sont l’instinct de conservation et la pitié, ou l’amour de soi et l’amour des autres. Bref il suit aveuglement ses impulsions.

Il est aussi déterminer borné car suivre son instinct lui suffit, il a peu de besoin, donc, pas besoin de prévoir par exemple. C’est donc aussi un animal tranquille il vit en solitaire, il est heureux, peu de besoin à satisfait ; pas de contraints.

  1.  Les raisons du passage de l’état de nature à l’état civil

Ici les raison du passage de l’état de nature à l’état civil est dû que l’homme de l’état de nature est physiquement semble à nous, plus robuste, il ne sert que de son corps et n’a pas d’outils. Il est plus craintif qu’agressif et plus farouche que craintif. Solitaire, hormis pour les exigences de la reproduction de l’espèce, il ne médite pas et pas de langage.

Ensuite sans morales avec ses semblables. C’est un animal, ni bon ni mauvais, parce que ignorant du bien comme du mal. Parce qu’ils se content d’écouter ses désir immédiats, il ne les déforme pas en passions et en vices sous l’effet de la raison ; le besoin assouvi s’éteint en lui sans  s’enflammer dans l’imagination. C’est que le jeu naturel de l’amour de soi et de la pitié le retient de mal faire.

Enfin les difficultés qu’il rencontre dans cet état déclenchent le perfectionnement qui l’empêche d’y rester : la multiplication des hommes, signe du bien-être de létat de nature, le dénature. C’est que l’adversité développe la raison, rend indispensable la société et provoque l’apparition du langage.

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