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L'école des femmes

Commentaire d'oeuvre : L'école des femmes. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Janvier 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  2 137 Mots (9 Pages)  •  7 460 Vues

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1- Qu'est- ce que la règle des trois unité dans le théâtre classique ?

 Est-elle respectée dans l'école des femme ?

Dans le théâtre classique, le développement de la pièce classique doit obéir au principe d'unité. La règle des trois unités vise à renforcer l'illusion théâtrale en réduisant l'écart entre action et représentation.

La première est l'unité de temps, elle condense les faits et les limites a 24 heures. Cette règle cherche a entretenir l’illusion d'une coïncidence entre la durée de la fiction et le temps de la représentation.

La seconde est l'unité de lieu. L'action se déroule dans un espace propice aux rencontres comme par exemple la salle d'un palais. Néanmoins, les événements survenu ailleurs devaient alors être consignés.

Et enfin, la troisième est l'unité d'action.  Elle permet au spectateur de concentrer son attention sur le point essentiel de la tragédie de la pièce. Toutefois cette règle n'interdis pas les actions secondaires.

De plus, une autre règle existe. Celle de l'unité de ton, cette dernière interdit qu'on mêle les registres comiques et tragiques dans une même pièce.

En effet, l'école des femmes respecte la règle des trois unités.

L'unité d'action porte sur l'intrigue et la resserre. Elle concerne la rivalité entre Horace et Arnolphe. Cette rivalité est connu du spectateur et d'Arnolphe, tandis qu'Horace ignore qui est monsieur Delasouche et cherche a lui nuire.

L'unité de lieu est respectée car toute la pièce réside sur une place de ville, où se trouve deux maisons : celle D'Arnolphe et celle de monsieur Delasouche dans laquelle Agnès est séquestrée. L'action se passe tant o devant l'une, tant o devant l'autre, ce qui permet de faire durer le quiproquo et conserver l'unité de lieu.

L'unité de temps est elle aussi respectée, la scène se déroule en 24 heures, du moment ou Arnolphe annonce son projet à son ami Chrysalde jusqu’au matin suivant où les deux jeunes amoureux sont réunis.

2- Sur quels procédé caractéristique de la comédie est  fondée la relation entre Horace et Arnolphe?

Quel parti en tire molière?

        Le procédé caractéristique sur lequel est fondé la relation entre Horace et Arnolphe est celui du comique de situation. L'ensemble de l'intrigue de la pièce repose sur un quiproquo dominant.

         En effet, Horace, l'amant d'Agnès, ignore que son confident Arnolphe est également Monsieur Delasouche, le tuteur d'Agnès. Ce dernier va utiliser Horace afin de connaître la véritable Agnès qu'il pensait être laide et bien sotte.

        Ici, le comique de situation est mis en avant dans l’acte 1 scène 4, lorsque Horace désigne monsieur Delasouche auprès d'Arnolphe comme étant un homme ridicule, fou et très jaloux. Cela produit un effet comique pour le public, qui sait la véritable identité d'Arnolphe.

        De plus, dans l'acte 5 scène 3, Arnolphe se cache le nez sous son manteau lorsque Horace lui confie Agnès. Cette dernière ignore encore qui se cache réellement dessous. Le public qui connait la supercherie voit cette scène avec amusement.

        Cela permet à Molière d'aborder des sujets sérieux et de corriger les mœurs par le rire.

        En effet, certains sujets sérieux sont abordés dans la pièce.

La relation entre Arnolphe et Horace, qui se fait passer pour Mr Delassouche, est non seulement un quiproquo mais également un ENORME mensonge et bien évidemment une manipulation.

L'innocence et la naïveté du jeune homme va heureusement jouer en sa faveur et à chaque fin d'acte Arnolphe perdra la main.

La jalousie maladive d'Arnolphe est également traitée dans la pièce, cela permet a Molière de donner son point de vu a propos des gens jaloux.

Arnolphe se rend tellement jaloux secrètement qu'il en perd le contrôle.

Molière souhaite montrer que l honnêteté est plus forte que la manipulation et que la jalousie empêche l'homme de garder le contrôle de la raison.

Le spectateur est amené à réfléchir sur le mariage.

La comédie dénonce les mariages forcés, comme le soulève Arnolphe en faisant lire les maximes du mariage à Agnès dans l'acte 3 scène 2.

        

De même, le spectateur est mis en garde contre l'excès de la passion et écoutera la voix de la raison, celle de Chrysalde, comme le montre l'acte 1 scène 1.

         De plus, le spectateur est amené à réfléchir sur l'éducation des jeunes filles.

La comédie met en garde contre l'ignorance, Agnès par ignorance aurai pu être séduite par un jeune homme sans honneur.

3- L'oeuvre comporte t-elle des passages de farce?

        En effet, nous pouvons affirmer que l'oeuvre comporte des passages de farce, la farce est une pièce bouffonne visant à provoquer le rire par les moyens les plus simples, voir les plus grossiers, sans aucun souci de la morale.

        Le premier exemple de farce qu'à écrit Molière dans l'école des femmes se situe dans l'acte 1 scène 2 lorsqu' Alain et Georgette les servants d'Arnolphe, se battent pour ouvrir la porte à leur maitre qui attend à l’extérieur de la maison. Au final, le spectateur rigole car en voulant bien faire, les servants simplets ne font pas rentrer leur maitre.

        Le second exemple de farce se situe dans l'acte 2 scène 3, lorsqu'  Arnolphe cherche à attraper ses serviteurs pour les corriger. Nous avons l'impression, en tant que spectateur, que Arnolphe s'adresse à des chérubins bien que ses serviteurs soient des adultes.

        

Dans ce  même acte 2 , Alain explique à Georgette le pourquoi de la jalousie, et prend comme exemple «La femme est le potage de l'homme». Alain est présenté comme un personnage peu intelligent, il essaie ici de faire une figure de style qui tourne au ridicule. Cela permet de faire rire.

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