L'Oeuvre, Zola, commentaire du chapitre V
Commentaire d'oeuvre : L'Oeuvre, Zola, commentaire du chapitre V. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar auhasard • 28 Juin 2015 • Commentaire d'oeuvre • 918 Mots (4 Pages) • 8 364 Vues
L’œuvre, Zola
p.153-155, de « Claude demeurait » à « imbécile bourgeoisie ».
Intro : Émile Zola est un écrivain et journaliste français, né à Paris le 2 avril 1840 et mort dans la même ville le 29 septembre 1902. Considéré comme le chef de file du naturalisme, c'est l'un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision.
Il est principalement connu pour Les Rougon-Macquart, fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française sous le Second Empire et qui met en scène la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants d'une époque et d'une génération particulière fait l'objet d'un roman.
Emile Zola était aussi un auteur très engagé : en effet, les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l'affaire Dreyfus avec la publication en janvier 1898, dans le quotidien L'Aurore, de l'article intitulé « J'accuse » qui lui a valu un procès pour diffamation et un exil à Londres dans la même année. L’Œuvre, publié en 1886, est le quatorzième volume de la série Les Rougon-Macquart. L’ouvrage nous entraîne dans le monde de l’art et des artistes, à travers le portrait d’un peintre maudit, Claude Lantier, dont le personnage évoque Paul Cézanne, grand ami de Zola.
Dans le chapitre 5 et l’extrait étudié, il s’agit de la réception au salon des refusés du tableau de Claude Lantier, Plein Air. Dans cet extrait, on peut distinguer deux parties : la réaction de Claude et celle du public. L’attitude de Claude, quant à elle, évolue au cours de l’extrait.
I. Un avis contrasté de Claude.
1. Des émotions contrastées.
Il s’agit d’une description en point de vue interne (regard de Claude). Il s’agit pour lui de faire juger son tableau au salon, et le lecteur a donc accès à ses sentiments. Une émotion d’abord négative : exprime qqch de négatif, de pessimiste avec un lexique négatif : « cruel » ; « déception » accentué par la conjonction de coordination « mais » qui montre la rupture avec les propos de Bongrand. Succès pas aussi grand qu’espéré. Un désespoir qui se rapproche d’une mort intérieure : « un grand froid intérieur le glaçait » ; « son cœur s’était arrêté ». Emotions qui évoluent ensuite : « était content » ; va rebondir !
2. Après les émotions, les observations.
Réflexion de l’artiste qui juge son œuvre. Il en voit d’abord les défauts : vocabulaire péjoratif : « laborieux », « défauts », « empâtés », « ébauche », « incomplet » « cet homme au veston ne valait rien ». Gradation : « regardait », « s’étonnait », « reconnaissait à peine ». Le rejet de cette œuvre est accentué par la phrase suivante : « ce tableau n’était certainement pas celui de son atelier ». Cette œuvre lui a échappé, elle représente une force à part entière : « elle l’avait aveuglé ». Le peintre tente ensuite de trouver des excuses : « elle avait jauni sous la lumière blafarde
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