Kim de Rudyard Kipling
Commentaire de texte : Kim de Rudyard Kipling. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar r502273o1 • 1 Mai 2022 • Commentaire de texte • 874 Mots (4 Pages) • 483 Vues
Introduction
« Le simple récit de leurs aventures […] eût fait dresser les cheveux sur la tête d'un collégien occidental ». Cette citation nous montre que les enfants orientaux passent leurs vacances au soleil et ont la peau tannée, vagabondent dans les rues à la recherche de secrets, parcourent l’Inde pour faire de nombreuses rencontres et vivent des expériences inoubliables, alors que les étudiants orientaux passent leurs vacances dans les grandes villes, sortent rarement de chez eux ou font des activités inaccessibles aux enfants occidentaux. Cette citation est tirée du livre de Rudyard Kipling, Kim, paru en 1901. C’est l’histoire d’un enfant malin et rusé, Kimball O’Hara, dont les parents sont morts, qui vagabondent dans les rues et fait l’aumône pour obtenir à manger. Un jour il fait la connaissance d’un lama qui a perdu son chela et qui est à la recherche d’une Rivière Sacrée. Kim lui propose de devenir son nouveau chela. Il parcourt alors toute l’Inde à la recherche de cette Rivière Sacrée, la Rivière de la Flèche. Il est aussi mêlé au Grand Jeu, dans lequel participe Mahbub Ali, son ami. Un jour, il découvre le régiment de son père, le régiment de Marevicks, et on l’envoie alors à l’école de Saint François Xavier. Dans ce roman, à travers le voyage de Kim, on découvre les différentes facettes de l’Inde et les habitants qui la peuplent. Alors en quoi les camarades de Kim reflètent-ils la nouvelle génération de sahibs occidentaux et comment leurs récits le confirme-il ?
I. Les différentes familles
II. Les récits extravagants de leurs aventures
III. En quoi ça représente l’Inde
1I Tout d’abord certains des élèves sont les fils de petits fonctionnaires des services du chemin de fer, du télégraphe et des canaux, de sous-officiers…Ils ne vivent pas forcément dans de très grandes villes mais plutôt dans de petits villages parfois délaissés. D’autres sont des fils d’anciens élèves de Saint François Xavier issus de vieilles familles eurasiennes solidement implantées dans Dhurrumtollah, Pereira, De Souza, et D'Silva, et plutôt de les élever en Angleterre, ceux-ci ont voulu les mettre dans la même école de leur enfance, à laquelle ils tiennent tant. Ils sont en général issus de familles plutôt aisés, qui détiennent des propriétés dans plusieurs villages, comme des jardins à thé, des plantations de quinquina…Ainsi plusieurs « générations de figures pâles se succédaient à Saint-Xavier », c’est-à-dire plusieurs générations d’européens ou d’asiatiques se succédaient à Saint François Xavier. On peut alors remarquer que parmi les élèves, il y a des différences de castes : certains sont plus aisés que d’autres, mais les élèves ne font pas de différences entre eux, ils se mélangent tous.
2I Les élèves de Saint François Xavier étant tous issus de familles implantées en Inde depuis des années et plus ou moins riches, leurs récits d’aventures pendant les vacances sont plus ou moins extravagants. On peut remarquer que tous leurs récits ne sont pas tirés de l’ordinaire : ils sont tous habitués à vagabonder pendant leurs vacances et cela leur permet de vivre des expériences hors du communs pour les occidentaux,
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