Peut-on dire que Kim THÚY trace un portrait sombre de la vie des réfugiés dans les extraits du roman Ru à l’étude?
Cours : Peut-on dire que Kim THÚY trace un portrait sombre de la vie des réfugiés dans les extraits du roman Ru à l’étude?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Daavisen G.appiah • 10 Août 2021 • Cours • 670 Mots (3 Pages) • 1 409 Vues
Sujet
Peut-on dire que Kim THÚY trace un portrait sombre de la vie des réfugiés dans les extraits du roman Ru à l’étude?
500 mots avec les citations
Texte : Des extraits du roman Ru de Kim THÚY, Libre Expression, 2009, p.13-16, 25-27.
Introduction
Sujet amené : Kim THÚY
Sujet posé : portrait de la vie des réfugiés
Sujet divisé : sombre, mais aussi optimiste/espoir d’une vie meilleure
Les idées principales possibles :
- OUI, portrait sombre, car : la misère, la souffrance
- misère physique
- misère psychologique
- la peur
- les dangers physiques
- les dangers situationnels
- NON, car l’espoir reste présent dans les extraits
- Espoir pour eux-mêmes
- Espoir pour leurs enfants
- Envie de réaliser ses rêves
Conclusion : Synthèse et ouverture
L’histoire de Kim THÚY
Dans l’histoire, les guerres ont causé beaucoup d’évènements tragiques. Ces évènements tragiques ont causé beaucoup de personnes à fuient leur pays pour un endroit plus sûr. Kim THÚY, l’autrice du livre Ru et sa famille étaient dans la même situation, quand ils devaient fuir la guerre au Vietnam. Elle est une réfugiée qui est venue au Québec à l’âge de dix ans, elle a donc vécu la vie misérable des réfugiés à un très jeune âge. Ce texte parlera du portrait tracer par sa vie de réfugiée. Un portrait sombre et misérable, mais qui a encore une lueur d’espoir.
La vie de réfugié de la narratrice à débuter très sinistre et dure. Au commencement de sa vie de réfugie elle la commençait au font d’un bateau. Dans la cale de ce navire, il y avait plus de deux cents personnes enfermées dans la pénombre avec elle, avec seule source de lumière une petite ampoule suspendue au bout d'un fil. La vie sur ce bateau était très insalubre, étouffante et dangereuse. Là-bas les réfugiés avaient constamment peur, ils étaient figés de peur, ils avaient la « peur des pirates, peur de mourir de faim, peur de s'intoxiquer avec les biscottes imbibées d'huile à moteur, peur de manquer d'eau, peur de ne plus pouvoir se remettre debout, peur de devoir uriner dans ce pot rouge, peur que cette tête d'enfant galeuse ne soit contagieuse, peur de ne plus jamais fouler la terre ferme, peur de ne plus revoir le visage de ses parents » (p.13-14). Mais ironiquement, c’est aussi à cause de cette même peur et l’espoir d’une meilleure vie que tous ces réfugiés ont réussi à tenir le coup. Cette peur est devenue « un gaz anesthésiant, ou euphorique, qui a transformé l'unique ampoule en étoile polaire et les biscottes imbibées d'huile à moteur en biscuits au beurre. » (p.15).
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