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Juste la fin du monde / Lagarce

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Par   •  26 Juin 2022  •  Étude de cas  •  1 309 Mots (6 Pages)  •  411 Vues

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Oral du bac de français

Juste la fin du monde

Prologue

Introduction

Jean-Luc LAGARCE, Juste la fin du monde 1990

Dramaturge et comédien française du XXème siècle, un des auteurs les plus joues aujourd’hui

Écriture caractérisée par des incises, des discours, une recherche de précision

Pièce « hantée » par le rapport qu’a Louis avec à mort et le temps

Mythe « le retour du fils prodigue »

Tout du long, la pièce dit l’échec de la parole (beaucoup d’épanorthose)

Monologue avec des pensées intérieures extériorisées

Louis 34 ans, va bientôt mourir, a pour but de l’annoncer à sa famille

Tragédie : issue fatale, crise personnelle, crise familliale

Prologue =

Monologue du personnage principal qui se déroule avant l’intrigue ; introduction

Propos de Louis concernat sa mort et son but a atteindre au cours de l’intrigue ; annoncer sa mort à sa famille

Lecture

Problématique

En quoi le prologue annonce-t-il la dimension tragique de la pièce ?

Mouvements

  1. État des lieux
  2. Prise de décision
  3. Détermination et engagement

Analyse

Conclusion

Scène 10

Introduction

Lecture

Problématique

Mouvements

Analyse

Conclusion

Tirade d’Antoine

Introduction

Lecture

Problématique

Mouvements

Analyse

Conclusion

Alcools

Zone

Introduction

Lecture

Problématique

Mouvements

Analyse

Conclusion

Automne malade

Introduction

Lecture

Problématique

Mouvements

Analyse

Conclusion

Marie

Introduction

Ecrivain français du XXème siècle

• Un des plus grands poètes du XXème siècle

• Poèmes, calligrammes, surréalisme, symbolisme.

« ALCOOLS » 1913

• Recueil de poèmes écrits en 15 ans

• Plusieurs thèmes : souvenir, temps, amour, modernité

• Mouvement littéraire : symbolisme, surréalisme (1er à l'utiliser)

MARIE

• Déclaration d'amour à celle qu'il aime

• Poème lyrisme classique dans la forme (5 quintes) moderne dans ses évocations.

Lecture

Problématique

Comment Apollinaire exprime-t-il son amour à travers le temps qui passe ?

Mouvements

  1. Souvenir flou et avenir incertain
  2. Portrait fragmenté
  3. Élégie du temps qui passe

Analyse

Souvenir flou et avenir incertain

1er quintile ;

  • V1= Thème de la fuite du temps = « VOUS » : pronom personnel, s'adresse à Marie, lui dédie le poème. : imparfait, indique une habitude passée, heureuse.

Réflexion sur le temps avec un futur incertain et un passé flou, passé et futur qui biaise le souvenir ; ce qu’il s’est passer et ce qu’il espère qu’il se passera. Le souvenir devient flou

  • V1-2 = « Dansiez » « Petite fille, mère-grand » : antithèse, évoque le passé et le futur, temps qui passe.
  • V2 = « Danserez-vous » : futur, ambivalence des temps.

Temporalité incertaine/ La temps passe 

  • V3 = « Maclotte qui sautille » : allitération en T, fait l'effet d'une danse, rythme + temps qui passe

L'absence de marie, Marie n’est plus là

Souffrance amoureuse/ poete martyr

  • V5 « Quand » : pronom interrogatif de temps, pas de réponse attendue, introduit une question rhétorique. N'est plus avec elle et se demande si elle va revenir, est incertain, le « vous » est absent 

2eme quintile ;

Thème de la fuite du temps

  • V6 = « Masques, musique » : noms communs, rappelle la joie, la danse, le carnaval, les moments heureux avec Marie.
  • V6 = « Silencieux, lointaine » : adjectifs péjoratifs, solitude et silence entre le poète et Marie, atténuation de la musique, de la fête, le passé s'éloigne, écoulement du temps heureux.
  • V6 = « si » adverbe d’intensité + « les cieux » = la musique vient des cieux

🡪 renforcement du fait que le passé est très lointain

  • V9 = « à peine » = distance avec la douleur + jeu de mot avec «  à peine » + « mal delicieux » ; prend du plaisir à souffrir « À peine » : locution adverbiale, litote, dit aimer Marie mais ne souhaite pas trop l'aimer, de peur de la perdre
  • V10 = Ressassement de souvenir douloureux mais heureux «Mal, délicieux » : antithèse, prend plaisir à souffrir, est dans l'attente, martyre.

Portrait fragmenté/métaphore de Marie

3eme quintile ;

  • V11 = les verbes « s'en vont » et « passent »🡪 passage, rien ne reste, tout est éphémère et impermanant
  • V11, V13 = Brebis + soldats = image du passage, noms communs, évoque le passage du temps, écoulement du temps confirmé
  • V11 = Saison hivers triste ; « Dans la neige » : CC lieu, hiver triste sans Marie, renforce la solitude.
  • V14, 15 = Repetition de changeant et cœur « changeant » atténuation des sentiments melancoliques que l’on trouve au debut du quintile 
  • V14 = « Moi » : pronom personnel, évoque ses réels sentiments ici + « ce cœur changeant » : groupe nominal, les sentiments peuvent changer tout au long de la durée, ascenseur émotionnel.

Amour + impermanance + incertitude = souffrance amoureuse

4eme quintile ;

  • V20,22 = Répetition « sais-je » , incertitude accentuée ; répétition interrogation, ne sais pas où elle va aller, s'inquiète pour elle. Il est perdu sans elle.
  • V20 = « Tes » : tutoiement, se rapproche d'elle par ses paroles, au début vouvoie et maintenant tutoie, cherche à l'atteindre.

Portrait fragmenté avec champs lexical du corps « cheveux, mains, cœur »

🡪 figure de l’amour brisé, eclaté

  • V22,23 = « Cheveux, mains » : Donne l'impression que Marie lui échappe comme le temps, elle passe et disparait, perd ses attributs humains pour avoir des attributs de la nature et ainsi ne plus lui appartenir.

Analogie de la nature = le corps de Marie se fond et disparait dans la nature

« et tes mains feuilles de l’automne, que jonchent aussi nos aveux » ; comme les feuilles, les aveux aussi jonchent le sol - L’automne est la saison de la mélancolie

Élégie du temps qui passe

5eme quintile ;

Changement d’ambiance et de ton = changement de temps ; imparfait d’habitude

  • V26 = « Passais » : imparfait indicatif, valeur d'habitude, évoque l'errance du poète à Paris. : nom propre, temps qui passe comme un fleuve.  « Seine » : nom propre, temps qui passe comme un fleuve

Champ lexical du temps = caractère infini

  • V27 = « Livre ancien » : groupe nominal, peut faire référence à tous leurs souvenirs, morts, anciens, passés, qu'il tient dans sa main, les chérit profondément. – tradition poétique

L’eau qui coule interprétation ;

Le sang, les larmes, l’encre qu’il a utilisé pour écrire Alcools

  • V28-29 « le fleuve est pareil à ma peine Il s’écoule et ne tarit pas » métaphore de torrent de larmes = cliché poétique ; elles ne s’arrêteront jamais de couler

Sa peine est infinie, ruisselement perpetuel douloureux

  • V28 = « Pareil à » : comparaison, poète triste, eau, pleure, référence aux larmes.
  • V30 = « quand donc finira la semaine » phrase interrogative ; trouve le temps long, veut en finir avec cette douleur

On observe un contraste entre le temps qui passe et la peine amoureuse qui reste.

Conclusion

Vaste réseau d’interprétation

Confusion et mélange des temps (passé, présent, futur)

Ambivalence des sentiments

Fuite d’un temps heureux

Déclaration d’amour a Marie alors qu’il es incertain de son retour, de ses sentiments

🡪 Pas le premier poème d’Alcools où Appolinaire est montré tel un martyre

Pont Mirabeau : «  Vienne la nuit, sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure » poème au cours duquel s’entrelace également la métaphore du temps, de la souffrance, de l’eau

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