J-L Lagarce, Juste la fin du monde - 2ème partie, scène 3 - Intro
Résumé : J-L Lagarce, Juste la fin du monde - 2ème partie, scène 3 - Intro. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Auxence Letellier • 4 Juin 2020 • Résumé • 421 Mots (2 Pages) • 11 256 Vues
Introduction Juste la fin du monde – J-L Lagarce, 2ème partie, scène 3 :
Ce texte est un extrait du livre tiré de la pièce de théâtre Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce écrit en 1990. Jean-Luc Lagarce est un comédien, écrivain, metteur en scène. Il a publié de nombreuses oeuvres, mais doit sa célébrité à sa seule et unique pièces de théâtres. En 1988, il apprend sa séropositivité, cette découverte influencera énormément ces œuvres. Il écrira donc sur les thèmes de la maladie et de la disparition. C’est pièce raconte l’histoire de Louis qui rend visite à sa famille pour la première fois depuis des années. Il retrouve sa mère, sa sœur Suzanne, son frère Antoine et sa belle-sœur Catherine. Il a l'intention de leur annoncer sa maladie et que sa mort prochaine est irrémédiable, mais son arrivée fait resurgir souvenirs et tensions familiales. Chacun exprime divers reproches et Louis repart sans avoir pu faire l'annonce de sa mort. Cette pièce à une portée tragique car en effet Louis annonce sa mort prochaine. Mais elle a également une écriture particulière. De plus le titre ressemble à l’expression « ce n’est pas la fin du monde » pour dire « ce n’est pas grave ». Ce titre est à double sens. L’adverbe « juste » atténue de façon ironique la brutalité de l’action qu’introduit le titre. Il annonce que ce n’est rien de grave, c’est juste la fin du monde. Mais ce monde se réduit à celui de Louis, à sa vie menacée, et non à celui de l’humanité. Cet extrait appartient à la dernière scène de la pièce. Louis est sur le point de partir quand Antoine, son frère, se lance dans un long soliloque. Il reproche à Louis d’avoir joué les mal-aimés et de l’avoir rendu malheureux à son tour. Antoine se montre très agressif avant d’essayer de mettre des mots sur ses sentiments. L’organisation chronologique du passage, revient peu à peu vers le présent. Une réelle volonté de se libérer du non-dit de l’enfance, c’est un moment de libération de la parole du frère cadet, d’une enfance vécue sur le monde de la frustration. Nous nous demanderons alors en quoi le soliloque d’Antoine relève sa difficulté à être et la tragique incommunicabilité de l’homme ? Tout d’abord nous mettrons en lumière le passé en famille avec Louis. Ensuite nous reviendrons sur le départ de Louis. Et pour finir nous recentrons le discours sur lui :la libération de la parole, et l’affirmation de soi.
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