Journal de Lecture Juste La Fin Du Monde

L'oeuvre qui fait l'objet de ce journal de lecture s'intitule 'Juste la fin du Monde'. C'est une pièce de Théâtre de Jean Luc Lagarce qui était dramaturge. La pièce de théâtre est parue en 1990 et son auteur est décédé en septembre 1995 à l'âge de 38 ans.

Comme j'ai pu le lire à la quatrième de couverture, la pièce a eu un certain succès et a d'ailleurs été traduit dans 18 langues et a reçue plusieurs prix. Enfin, son oeuvre a connue de nombreuses adaptions au théâtre.

En ce qui concerne le titre du livre, avant m^me d'avoir lu la pièce, le titre m'évoque la probable arrivée d'événements tragiques. Pour l'instant, je trouve le titre pessimiste mais par conséquent intriguant. C'est assez paradoxal parce que le mot 'juste' avant fin du monde et comme placé dans la phrase pour banaliser le côté tragique. Pour moi, cela nous donne l'impression que la douleur, la catastrophe encore inconnue, sera comme atténuer.

Pour ce qui est de mon avis personnel, je ne suis pas un grand fan des pièces de théâtre à lire en oeuvre intégrale, à vrai dire je préfère assister à une adaptation théâtrale ou même, être moi-même la matière de l'intrigue (ce que j'ai eu l'occasion de faire pendant trois années au collège via à chaque fois, une année de répétition et une représentation en fin d'année). L'apprentissage, le jeu d'acteur, la cohésion et en particulier les coulisses forment une expérience vraiment enrichissante.

Je trouve l'entrée en matière (la première scène) plutôt étonnante dans la mesure où celle-ci se déroule 'in médias res'. Donc littéralement 'au milieux des choses', ce qui signifie que nous sommes plongés en plein milieux de la scène, dans notre cas, un repas de famille assez tumultueux. Nous assistons à un moment intime d'une famille, Pour l'instant j'aime bien le personnage de Suzane car je la trouve spontané. En revanche, par la suite, j'ai très peu été intéressé par les dialogues de la scène 2, scène dans laquelle je n'ai pas trouvé beaucoup d'intérêt; à cause du personnage de Catherine que je trouve antipathique et impertinente. Elle forme un duo avec son partenaire, Antoine, qui m'a aussi déplu aux premiers abords. Je trouve la dispute entre Antoine et Catherine très gênante. Les deux insistent sur le choix du prénom de leur fils qui se nomme comme le frère d'Antoine (Louis) et leur père.

Pour moi le fait de ne retrouver que des dialogues, bien que ce soit le concept d'une pièce de théâtre, c'est agaçant, dans mesure j'apprécie les scènes de description et connaître les ressentis des personnages et tout ce qui s'en suit.

La troisième scène s'ouvre sur un long monologue de Suzanne. Nous pouvons très vite nous rendre compte des émotions de Suzanne envers son frère, Louis. En effet, celle-ci a été affecté par le fait, de ne l'avoir pas assez connu dans son enfance. Le passage était plutôt émouvant. C'est comme si elle prenait toute la place et qu'il n'y avait plus aucun bruit autour d'elle.

Elle dit : « Tu sembles m'écouter sans m'interrompre » nous sommes plongés dans ses paroles. Pour moi son intervention n'était pas obsolète, elle en valait vraiment le coup pour nous aider à mieux comprendre le contexte.

Je suis désolé, mais dans la quatrième scène, le semi monologue de la mère était pour moi pénible à lire. Je ne suis pas fan des dialogues à exubérance! En revanche, h'ai beaucoup aimé les paroles de Louis dans la cinquième scène, c'était

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