« Je biffe les mots pour que vous les voyiez davantage. », Jean-Michel Basquiat
Dissertation : « Je biffe les mots pour que vous les voyiez davantage. », Jean-Michel Basquiat. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sanna02 • 20 Mars 2020 • Dissertation • 482 Mots (2 Pages) • 640 Vues
Dissertation
« Je biffe les mots pour que vous les voyiez davantage. »
Jean-Michel Basquiat
Introduction 1 : type théorique :
La plupart du temps, lorsque nous prenons la décision de biffer un mot, c’est dans le but de le faire disparaître. Nous pouvons prendre cette décision pour différentes raisons : si l’on commet une faute d’orthographe ou tout simplement si l’on ne veut pas s’exprimer avec ce mot. En résumé, nous commettons ces biffures dans le but d’effacer. Néanmoins, en lisant la citation de Jean-Michel Basquiat, nous comprenons le contraire. En effet, Jean-Michel Basquiat utilise cette technique dans ses peintures dans lesquelles il peint des messages qui sont biffés. Ainsi, selon lui le fait de biffer un terme le mettrait en avant. Cette position peut paraître surprenante, car comme dit précédemment, nous biffons un mot dans le but de l’effacer et non pour lui donner de l’importance. Or, si l’on analyse mieux cette citation nous pouvons comprendre le raisonnement de l’auteur. En effet, lorsqu’il y a une rature sur un mot, notre œil va naturellement porter son attention sur ce mot pendant un court lapse de temps. À ce sujet, je suis en accord avec l’auteur de la citation. Afin d’alimenter ma thèse, nous allons dans un premier temps voir pourquoi biffer un mot attire notre attention. Peut-être qu’il se différencie des autres mots et que notre œil le perçoit tel quel. Dans un deuxième temps, on expliquera la curiosité qu’un individu a lorsqu’il voit un seul défaut dans un milieu homogène. Puis, nous prendrons comme contre-arguments l’exemple du maquillage qui “élimine” les défauts du visage. Je finirais ma dissertation par une brève synthèse et une conclusion.
Introduction 2 : type lyrique :
Biffer pour remarquer ? Ne serait-ce pas plutôt biffer pour supprimer ? Voici une citation qui relève plusieurs questions. Cela peut paraître absurde qu’un peintre puisse utiliser de la littérature dans ses œuvres. Il s’agirait, peut-être pour lui, une manière de transmettre ses messages à travers son art. En effet, les artistes tels que les peintres aiment faire passer leurs messages par le biais de leurs œuvres. La peinture de Basquiat évoque quelque chose qui sort de la norme. Car dans un premier temps, celui-ci utilise la littérature sur ses peintures, puis il ose quand même biffer ses mots. Est-ce une façon pour lui de s'exprimer ? Ou encore, une manière d’attirer l’attention et de ce fait devenir l’objet d’une discussion ? Il est tout de même rationnel de biffer pour effacer. Basquiat n’est pas si convaincu de cette définition de la biffure. Pour l’artiste, ce geste ne représenterait pas une dissimulation, mais le fait de pouvoir rendre le mot biffé l’acteur principal de son œuvre. Pourtant, la généralité humaine pense le contraire. En effet, pour la majorité des personnes, le fait de vouloir camoufler un mot, est la suppression de cette-dernière. C’est idée commune est-t-elle la vraie ?
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