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Incendies, W.Mouawad, 38- Lettre aux jumeaux

Dissertation : Incendies, W.Mouawad, 38- Lettre aux jumeaux. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Mai 2017  •  Dissertation  •  815 Mots (4 Pages)  •  6 915 Vues

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LA n°14 : « Incendies », W.Mouawad, Scène 38 : L’homme qui joue -> Une fin en forme d'épilogue

Introduction :

La pièce «Incendies» fait partie d’une tétralogie intitulé « le sang des promesses », une réflexion sur les origines. Le premier tome s’intitule « Littoral », le second « Incendies », le troisième « Forêts » et enfin le quatrième « Ciels ». Ces quatre titres représentent les quatre éléments : L’eau, le feu, la terre et l’air.

L’intrigue repose sur les dernières volontés d’une mère qui charge ses enfants de retrouver un père dont ils ignoraient l’existance.

Il s’agit de la dernière scène ne correspondant pas au dénouement puisque la vérité a déjà éclaté au grand jour. Dans cette scène aucune information supplémentaire ne nous est donnée mais elle fait écho à la première scène avec les expressions d’Hermile Lebel et avec la lettre.

Comment cette scène nous livre-t-elle une leçon de vie sous la forme d’un épilogue poétique ?

I-Le retour de Nawal

1) Une parole vive

La lettre n’est pas lui par les jumeaux mais prononcée par leur mère ( didascalie Nawal l.2). Au ligne 62 et 63 on a l’impression qu’elle a été libérée d'un mauvais sort., Qui a gardé le silence pendant cinq ans, retrouver la parole après sa mort c’est donc un discours paradoxal. La parole se traduit par une énonciation forte : beaucoup de « Je » et de « Nous ». Elle interpelle directement ses enfants par leur prénom ainsi que par le pronom personnel « vous ».

2) Une parole poétique

La disposition du texte donne l'impression d'avoir affaire à des vers libres. On observe des blancs dans la typographie pouvant faire penser à des strophes.

Il y a une écriture poétique avec des figures de style comme l’anaphore « doucement » aux ligne 13 15 et 17, des échos/parallélismes « alors » l.41-43, « chaque » l.14-16-17, et une à adipose « à présent il faut reconstruire l'histoire », « l'histoire est en miettes » l.11-12, et une épanadiplose « Souris, Jeanne, souris » l.29.

3) Une parole au présent

La parole est prononcé au présent alors qu’elle a été rédigé cinq ans auparavant, cela donne vie à Nawal. On observe des lignes 5 à 20 du présent dénonciation qui donne l’impression de communion avec ses enfants, elle sent encore les souffrances passées. À partir de maintenant elle va se taire, mais ce n'est plus un silence de douleur, c'est un silence d'apaisement .

II-Une lettre entre consolation et leçon de vie

1) L'adresse à Simon

Elle semble s’adresser un petit enfant en voulant le consoler « est-ce que tu pleures ? » l.3, elle le félicite l.6-7 « l’enfance est un couteau…tu a su le retirer », « très courageux » l.9 . C'est une mère aimante, on dirait une berceuse avec la répétition

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