Histoire des oracles, Fontenelle
Commentaire de texte : Histoire des oracles, Fontenelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Cassandre Nfv • 4 Juin 2017 • Commentaire de texte • 2 981 Mots (12 Pages) • 1 415 Vues
LA1 FONTENELLE, Histoires des Oracles
Les intellectuelles du XVIIIe siècle veulent passer toutes les croyances et les connaissances aux « cribles » de la raison, cet à dire à la critique du raisonnement logique. En un mot, ils veulent éliminer l’irrationnel dans le domaine du savoir.
Histoire des oracles est rédigé en 1687. Le mot oracle signifie les réponses que les Dieux (comme Apollon) donnait aux hommes par l’intermédiaire des prêtres. Cette histoire des oracles est un dénonciation de toutes les superstition et des manipulations des religions antique. Pour faire dire ce qu'il voulait de Dieu.
Fontenelle veut inviter le lecteur à adopter un raisonnement rationnel dans la recherche de la vérité (s'informer des faits avant d'en tirer des conclusions → rumeurs ; s'informer de la réalité, du phénomène avant de bâtir de théories), cela peut s'appliquer aux oracles puisque l'oracle est une parole qu'on attribue aux Dieux sous aucune preuve.
Comment s'y prend Fontenelle ? (= quelle est sa tragédie(démarche) argumentative?)
Il commence par énoncer sa thèse à la ligne 1, sous la forme d'une injonction (ordre). Il demande à son lecteur d'être rationnel et de ne pas chercher la cause de fait qu'y ne sont pas prouvé.
Il précise que ce défaut est quasiment naturel à l'humanité lignes 23 « la plupart des gens vont chercher des causes s'en vérifier les faits », il reprend cette même idée à la ligne 25.
A partir du paragraphe deux, Fontenelle propose à son lecteur le récit d'une anecdote qui sert d'exemple de cet erreur de méthode, c'est comme une petite fable. Un apologue, cet à dire, un récit à visée argumentative. Toutes ces histoires démontre l'erreur énoncée par Fontenelle. Le lecteur après avoir lu l'apologue ne peut qu’adhérer à la thèse de la ligne 1.
Dans le paragraphe trois, Fontenelle développe sa thèse. Il est normal que les hommes ne comprennent pas la cause de tous les phénomènes qui existe et précisément les progrès de la science aide à comprendre les phénomènes naturel.
En revanche, ce qu'il trouve grave c'est la tendance des hommes à inventer des cases pour des phénomènes qui n'existe pas (on peut penser qu'il s'attaque aux miracles). Pour Fontenelle, c'est la preuve que les hommes ne sont pas soucieux de la vérité.
Dans les trois derniers paragraphes, Fontenelle évoque des domaines dans lequel les hommes sont susceptible de faire des erreurs.
l. 31 à 33 : la physique
l. 34 à 38 : l'histoire
l. 39 à la fin : la religion
Ils adoptent donc un ordre croissant allant du domaine rationnel (la physique qui est différente des sciences expérimentale), au domaine plus littéraire (histoire) qui s'appuie sur des témoignages humain puis la religion qui est le domaine le plus irrationnel.
Analyse de l'apologue :
Pour démontrer sa thèse, Fontenelle utilise un apologue qui sert d'exemple de la ligne 6 à 24.
En homme du XVIIe siècle, il cherche à instruire en plaisant :
- Cette apologue est présenté comme une histoire, plus susceptible de convaincre le lecteur. Il ancre dans le temps 1593 et s'approprie un lieu la Silésie. On ne sait pas si les noms sont réels, mais on a le nom d'une université Helmstad.
Son but : Fontenelle veut faire croire à une histoire vraie !
- Fontenelle intervient dans cette histoire, l.14 « Figurez-vous quelle consolation, et quel rapport de cette dent aux chrétiens ni aux Turcs ». Il interpelle son lecteur pour souligner la sottise du raisonnement : il n'y a pas de lien rationnel entre la dent de l'enfant et les problèmes entre les chrétiens et les Turcs (1453 : les Turcs ont pris Constantinople et instaure la religion musulmane).
Qu'y a t-il d'amusant dans cette histoire ?
C'est l'histoire d'une supercherie que l'on découvre, l.23 « il se trouva que c'était une feuille d'or appliquée à la dent, ». Les victimes sont les intellectuelles, les professeurs d'université (=savants).
L'accumulation des savants, avec des noms latins : Fontenelle donne ironiquement des noms latins, il donne le prestige du savoir par ces noms alors qu'ils se sont tromper comme des enfants. Tous ces savants vont écrire les uns après les autres sans jamais se demander si la dent était vraiment en or. Les faits ne les intéressent pas du tout. Ce qu'ils les intéressent c'est de publier des thèses. Mais aussi, d'entretenir des querelles intellectuels. Ils vivent dans leur monde à eux ; la réalité ne les intéressent pas.
→ il est absurde que 4 ou 5 savants font cette histoire, Fontenelle le montre.
Aucun on cherchait les faits. Cette erreur est résumé brutalement à la dernière
phrase, l. 24 « mais on commença par faire des livre, et puis on consulta l'orfèvre ».
L'ironie des noms savants qui est donné par Fontenelle à des non savants. Mais aussi l'ironie dans les antiphrases, qui dit le contraire de ce que l'on pense :
- l.18 : « une belle et docte réplique »
- l.19 : « un grand homme »
- l.21 : « beaux ouvrages »
Conclusion
Fontenelle avec cette apologue amusant, convainc facilement son lecteur de la nécessité d'une démarche rationnel pour accéder à la vérité. Il faut toujours se référer aux faits (= vérifier l’expérience).
Il critique les universitaires de son époque, qui n'adopte pas cette démarche rationnel – scientifique. Parce qu'ils sont conditionné par leurs croyances religieuses, ils veulent tout interprété à travers ce filtre de leurs idées.
Quelle est la stratégie argumentative de Fontenelle dans ce passage ?
Le but de Fontenelle :
En tant que précurseur des philosophes du 18ème et dans la lignée du philosophe Descartes, Fontenelle considère que toutes les croyances, toutes les théories doivent être « passées au crible de la Raison ». Et dans ce texte, il s’attaque à ceux qui font passer la croyance avant la Raison. Les savants qu’il met en scène ici ont, selon Fontenelle, le grand défaut de croire avant de raisonner ; leur croyance devient un obstacle à la réflexion ; ils ne font plus appel à la Raison et même, pourrions-nous dire, au simple bon sens.
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