Fiche de révision œuvres BAC Français
Fiche : Fiche de révision œuvres BAC Français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Etsioay • 2 Novembre 2021 • Fiche • 1 682 Mots (7 Pages) • 736 Vues
ROZBORSKI Tatiana 1ERE2 17/06/2021
Charles Baudelaire (1821-1867) se consacre à la critique d’art et à la poésie, il publie en 1857 « Les Fleurs du Mal » recueil condamné pour « outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs ». Avec le « Spleen de Paris » qui est un recueil posthume publié en 1869 et constitué de poèmes en prose, Baudelaire évolue vers des sujets et une écriture plus moderne.
« L’horloge », 1857 [6 quatrains, alexandrin, 24 vers]
Le poème que nous allons étudier est intitulé « L’horloge », il est extrait de la section Spleen et Idéal du recueil « Les Fleurs du Mal ».
Le thème de la fuite du temps est très présent dans « Les Fleurs du Mal ».
Ici, Baudelaire donne la parole au Temps à travers son symbole une horloge qu’il personnifie en un dieu terrible qui mène inexorablement à la mort.
I. Le douloureux temps qui passe efface les moments de joie (1/2)
II. Invitation à profiter de chaque instant (3/4)
III. Le temps mène inexorablement à la mort (5/6)
Conclusion : Ainsi « L’horloge » permet à Baudelaire de faire prendre conscience au lecteur de façon dramatique et surtout angoissante que le temps est le dieu ennemi tout-puissant avec lequel l’homme s’engage dans une lutte perdue d’avance.
« Recueillement », 1861 [sonnet français, alexandrin, 14 vers]
Le poème que nous allons étudier est intitulé « Recueillement », il est écrit en 1861 et est publié dans l’édition posthume de 1868 du recueil « Les Fleurs du Mal ».
Ici, Baudelaire donne la parole à sa douleur qu’il personnifie, ainsi il exprime sa mélancolie dans son attente douloureuse face à la nuit, métaphore de la mort.
I. Douleur personnifiée (v.1-2)
II. Rejet du plaisir (v.3-7)
III. La mélancolie du poète (v.8-11)
IV. La métaphore de la mort (v.12-14)
Conclusion : Le poème est la définition même du voyage de Baudelaire sur Terre ; on commence par sa douleur symbole alors de sa vie pour finir à son idéal, la mort. Le titre prend tout son sens, c’est le processus d’acceptation du poète vers sa mort.
« Spleen », 1857 [alexandrin, 24 vers]
Le poème que nous allons étudier est un des quatre poèmes qui portent le titre de « Spleen », il est extrait de la section Spleen et Idéal du recueil « Les Fleurs du Mal ».
L’angoisse est le concept principal du Spleen qui provient d’ailleurs de la croyance que la bile noire soit dite « l’humeur noire » provenait de la rate (spleen en anglais) ce qui signifie ; humeur dépressive, mélancolie profonde et dans ce cas précis ennui dévastateur et regret né du mal de vivre.
Ici, Baudelaire fait un bilan désespérant de son existence.
I. Annonce du bilan (v.1)
II. Inventaire de ses souvenirs (v.2-14)
III. Ennui (v.15-18)
IV. Etranger à lui-même et au monde (v.19-24)
Conclusion : Baudelaire est ainsi en tant qu'homme et poète victime du spleen : Pour l'homme, sa mémoire est un cimetière où ne règne que l'ennui. Pour le poète, il est paralysé, il ne sait plus que dire de la mort.
Arthur Rimbaud (1854-1891) est l’auteur d’une œuvre brève mais dont la densité et la nouveauté poétique font de lui une figure majeure de la poésie française, il écrit ses premières poésies à quinze ans. Son œuvre est marquée par le refus des valeurs bourgeoises et l’exaltation de la révolte et de la liberté.
« Voyelles », 1871 [sonnet italien, alexandrin, 14 vers]
Le poème que nous allons étudier s’intitule « Voyelles», il est écrit en 1871 mais est seulement publié en 1883 dans le recueil « Poésies » publié en 1891.
« Voyelles » a fait l'objet de multiples et diverses interprétations, car c'est le plus énigmatique poème de Rimbaud.
I. Correspondances (couleurs, sensations, formes, éléments) avec les voyelles
II. Le poète voyant ou l’ésotérisme
III. Hypothèses sur sa signification
Conclusion : Le poème Voyelles de Rimbaud est un poème moderne dans lequel l'auteur considère les voyelles et les mots comme de simples objets, mais desquels peuvent sortir de nombreuses idées pourtant sans lien évident avec la voyelle citée.
Guillaume Apollinaire (1880-1918) est l’inventeur du mot « surréalisme », proche du mouvement artistique le Cubisme, il compose dans « Alcools », recueil publié en 1913, une écriture affranchie des traditions poétiques. Inspiré par son expérience de soldat et par ses amours, sa poésie est aussi lyrique.
« Nuit Rhénane », 1913 [3 quatrains, monostiche, 13 vers]
Le poème que nous allons étudier s’intitule « Nuit Rhénane », il est extrait du recueil « Alcools ».
Ici, Apollinaire est fasciné par l’Allemagne, il nous entraîne aux bords du Rhin lors d’une chaude d’été, il nous conte ses rêveries dans des vers qui tanguent d’ivresse et de réalité hallucinée.
I. Plongeon dans le fantastique (v.1-4)
II. Conflit intérieur (v.5-8)
III. Immersion totale (v.9-12)
IV. Retour fracassant (v.13)
Conclusion : Le vin permet à Apollinaire une inspiration nouvelle, ici dans « Nuit Rhénane » entre réalité et illusion, donnant lieu à un mélange de la tradition de la modernité poétique. L’alcool ne fait plus effet sur lui, il se fait donc arracher de l’emprise des ondines, de l’emprise du fantastique où il puise ses idées par un retour fracassant à la réalité, le choc est si important qu’il en est sonné (sonnet), il en lâche son verre (vers).
...