Fiche Jacques le fataliste

JACQUES LE FATALISTE TROISIEME EXTRAIT :

Maréchaussée : « corps militaire de cavaliers chargé, sous l’ancien régime, d’assurer la sécurité publique et réorganisé en 1791, a pris le nom de gendarmerie nationale ».

Zénon : Philosophe Grec présocratique surnommé par Platon le Palamède d’Elée à cause de ses relations avec Parménide. Il est essentiellement connu aujourd’hui pour ses paradoxes restés célèbres dans l’histoire de la philosophie.

On peut voir dès les premières phrases un point de vue omniscient → Diderot ne veut pas nous faire savoir les pensées de Jacques.

« Notre pauvre fataliste » hyperbole de la part de l’auteur (ligne 2) →  pour montrer que ce qui lui arrive reflète bel et bien son destin de fataliste.

« Humide, infecte, ténébreuse », gradation de la part de l’auteur (ligne 6) → pour montrer que le lieu est lugubre, non accueillant.

« On nous apprend qu’au milieu de ses méditations… » → le temps s’accélère l’auteur ne prend pas le temps de nous parler des « méditations » auquel songe Jacques, comme si il voulait toujours laisser un doute planer autour de ses pensées de son personnage et on retrouve là encore, la figure de Diderot, celui qui veut toujours aller à l’encontre du roman traditionnel.

Les évènements s’enchainent très rapidement en très peu de temps on apprend plusieurs péripéties, montre ici l’avantage du point de vue omniscient.

Le texte ne dissocie pas vraiment le moment où on parle de Jacques puis le moment c’est son montre qui reprend la parole → là encore on reconnait l’écriture romanesque de l’auteur.

« Qu’est devenu mon pauvre Jacques » → montre que la relation entre Jacques et son maitre à évoluer puisque ce dernier se soucie de son sort et qu’à ses yeux il n’est plus qu’un simple valet mais qu’il est bel et bien devenu un ami pour lui.

« On lit ensuite le détail pathétique de l’entrevue inopinée de Jacques, de son maître… » → L’auteur décrit encore les retrouvailles comme étant pathétique.

Dialogue entre les personnages, changement de narration.

 On accélère encore l’histoire « quelques jours plus tard ».

« C’est ainsi qu’il était écrit là-haut » on rappelle encore Dieu, là-haut = Dieu, ce qu’il prévoit pour nous.

De plus on remarque que l’auteur répète plusieurs fois au cours du récit « c’est écrit là-haut » comme pour nous rappeler que peu importe l’homme que l’on est notre destin nous rattrape toujours et que rien ne peut changer cela.

Le temps s’accélère toujours au cours de cet extrait comme pour montrer que le récit est perpétuellement en mouvement.

La relation maitre/valet est moins présente on se retrouve plus dans une relation Amicale montrant encore l’évolution du récit entre le début du roman ou cette relation était omniprésente et à la fin, cette relation prend une tournure plus tôt bien.

La situation sociale de jacques à évoluer il n’est plus seul, il est maintenant marié.

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