Extrait du texte de Jean de La Bruyère qui s’intitule Les Caractères publié en 1688
Fiche de lecture : Extrait du texte de Jean de La Bruyère qui s’intitule Les Caractères publié en 1688. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alexhft01 • 17 Octobre 2016 • Fiche de lecture • 1 056 Mots (5 Pages) • 1 140 Vues
Nous allons étudier un extrait du texte de Jean de La Bruyère qui s’intitule Les Caractères publié en 1688. L’homme est-il l’animal le plus intelligent ou au contraire est-il l’animal le plus bête de tous ? Nous allons analyser cet extrait en 3 parties chacune constitué de deux sous parties.
Tout au long du texte, La Bruyère compare les hommes aux animaux. Il fait appel aux singes « les singes » (l.2), aux lions « les lions » (l.3), à la taupe « la taupe » (l.8), à la tortue « la tortue » (l.8), au faucon « de faucon » (l.10), au sanglier « le sanglier » (l.13). Ensuite il compare les hommes aux chiens : « deux chiens qui s’aboient, qui s’affrontent, qui se mordent et se déchirent » (l.15-16).Puis, il compare les hommes aux chats : « tous les chats d’un grand pays » (l.17). Enfin, il compare les hommes aux loups avec une comparaison qui est de plus en plus frappante : « et si les loups » (l.23).
L’homme ne suit pas l’ordre de la nature car contrairement aux autres animaux qui eux suivent cet ordre «à la taupe et à la tortue qui suivent sans varier l'instinct de leur nature. » (l.7 à 9), L’homme se sent toujours supérieur aux autres animaux car il donne ce qu’il y a de pire et garde pour lui le meilleur. L’homme change donc l’ordre de la nature pour s’en procurer le meilleur. « C'est déjà une chose plaisante que vous donniez aux animaux, vos confrères, ce qu'il y a de pire, pour prendre pour vous ce qu'il y a de meilleur. »(l.4 à 5). Les animaux répondent : « Laissez-les un peu se définir eux-mêmes, et vous verrez comme ils s’oublieront et comme vous serez traités » (l.5 à 6), l’auteur fait allusion ici au point de vue des animaux qui explique que les animaux feraient pareil que l’homme, l’homme en subirez les conséquences violentes et désastreuses.
L’homme est un animal qui se sent supérieur aux autres grâce à son intelligence mais cela n’est pas sans conséquences.
L’auteur compare les hommes aux chats (l.4) « Tous les chats d’un grand pays se sont assemblés par milliers dans une plaine ». Nous pouvons penser que les chats représentent une très grande armée d’un quelconque d’un pays s’apprêtant à faire la guerre juste pour le pouvoir. « Ils se sont jetés avec fureur les uns sur les autres, et ont joué ensemble de la dent et de la griffe ; que de cette mêlée il est demeuré de part et d'autre neuf à dix mille chats sur la place » (l.19), l’auteur nous montre ici l’atrocité de la guerre et la stupidité de l’homme à s’entre tuer. L’auteur écrit « ne diriez-vous pas : "Voilà le plus abominable sabbat dont on ait jamais ouï parler ? " » (L .22 à 23) là, nous pouvons penser que l’homme est stupide car il s’auto critique de sa propre violence qu’il subit en se combattant avec sa propre espèce.
L’homme est aussi comparé à deux chiens qui se battent : « vous voyez deux qui s’aboient, qui s’affrontent, qui se mordent et se déchirent. » (l.15 à 16). Ici l’auteur utilise une gradation des mots « qui s’aboient », « qui s’affrontent », « qui se mordent » « et se déchirent. » Cela montre que plus le temps passe et plus l’homme perfectionne ses outils de torture et augmente la douleur de ces outils. Ensuite l'auteur les compare à des chats. De plus il utilise des hyperboles : « milliers », « à dix lieues », « neuf à dix mille chats » pour mettre en relief la cruauté et l'absurdité de la guerre.
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