Explication linéaire linéaire sur Mai, Alcools, Guillaume Apollinaire
Fiche : Explication linéaire linéaire sur Mai, Alcools, Guillaume Apollinaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cass0610 • 26 Octobre 2022 • Fiche • 894 Mots (4 Pages) • 408 Vues
Explication linéaire linéaire sur Mai, Alcools, Guillaume Apollinaire
Introduction
- Alcools, publié en 1913, est le recueil majeur de Guillaume Apollinaire mais aussi un des recueils les plus marquants de la poésie du 20e siècle.
- Guillaume Apollinaire est né le 26 août 1880 à Rome et est mort le 9 novembre 1918 à Paris. Il suit de très près l’évolution du mouvement cubiste avant de créer le terme de “surréalisme”.
- Le poème “mai” se trouve dans la section des poèmes des rhénanes du recueil Alcools d’Apollinaire. “Mai” se présente sous la forme de 4 strophes d'alexandrins, 3 quatrains et un quintil, c’est un poème lyrique. Ce poème est daté de 1902 mais est publié en 1905, Apollinaire à était inspiré de sa liaison avec Annie Playden.
Lecture
Suite Introduction
- Strophe 1: parle d’une rencontre impossible,
- Strophe 2: aborde le souvenir d’un amour passé,
- Strophe 3: évoque la vision surréaliste d’un cirque
- Strophe 4: montre le retour à un paysage printanier, un monde végétal sans présence humaine.
- Problématique: comment le poète représente-t-il la nature et le paysage dans ce texte et comment arrive-t-il à représenter le temps dans ce poème?
Mouvement 1:
Dans le premier mouvement, je constate la personnification du fleuve dès le premier vers “Le mai le joli mai en barque sur le Rhin” (embarque) cela crée donc une analogie entre le paysage et le poète. Je remarque qu’il y a une présence féminine avec le mot “dames”,v.2. On retrouve l’épithète “jolies” précédé par l’adverbe d’intensité “si”, cela montre l’admiration du jeune homme face à leur beauté. Au vers 2, les femmes sont inaccessibles “du haut de la montagne” et au vers 3 “mais la barque s’éloigne”, c’est la conjonction de coordination “mais” qui annonce l’impossibilité de la rencontre. Le poète joue beaucoup avec les sonorités, dans cette première strophe il y a plusieurs jeux d’homophonie comme par exemple aux vers 1 et 4 avec “mai” et "maïs". L’échec amoureux est accentué par le champ lexical, v.2 “du haut”, v.3 “s’éloigne” et sera complété plus loin dans le poème avec “en arrière” v.8, “s’éloignait” v.12 et “lointain” v.13. Au vers 4 je constate la mise en valeur du verbe “pleurer”, le poète joue avec l’expression “saule pleureur”. L’adjectif “pleureur” est placé sous la forme d’un verbe cela permet de marquer l’action mais aussi de personnifier l’arbre. Cela nous permet de comprendre que c’est en réalité le poète qui est attristé et pleure.
Mouvement 2:
Le deuxième mouvement commence par la conjonction de coordination “or” au vers 5, il s’agit d’un souvenir d’une passion passée. Les éléments de la nature qui incarne le printemps et la renaissance sont systématiquement contrebalancés par l’évocation de la tristesse et de la mélancolie: “les vergers fleuris se figeaient”v.5, “les pétales tombés”v.6 et “les pétales flétris”v.8. Au vers 6 la chute des pétales est un rappel de la femme aimée,
l’enjambement des vers 6 et 7 renforce l’analogie entre les pétales et “les ongles de celle que j’ai tant aimée”. Je constate qu’il s’agit d’un souvenir car il y a l’apparition du pronom personnel “je”. Le passé composé de “j’ai tant aimée” montre que cette relation a été un échec amoureux. Il y a aussi une comparaison au vers 8 “ les pétales sont flétris comme ses paupières” cela montre que le paysage évoque le corps de la femme aimée. Les deux premières strophes parlent de déception amoureuse et de tristesse associée au paysage.
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