Evolution du théâtre

LE THEATRE CLASSIQUE

• Pas de mélange des registres :  

Tragédies – Racine

                          Comédies – Molière

• Langage soutenu
• Règle des 3 unités :          

Unité de temps – 24h = 1 journée

                Unité de lieu – 1 seul lieu

                Unité d’action – 1 seule intrigue

• Règle de la bienséance :

Pas de violence – on ne meurt pas sur scène – la mort est évoquée mais pas représentée.

Pas d’acte osé

Pas de scène de repas – on ne mange pas sur scène

• Les personnages représentent des gens de la noblesse, des rois, des reines, des princes…

Ces règles strictes d’écriture théâtrale sont formalisées par Nicolas Boileau dans son ouvrage L’art poétique

Notion de catharsis dans la tragédie : purgation des passions pour le lecteur/spectateur

Le dilemme (cornélien) : situation dans laquelle le héros se retrouve face à un choix insoluble car quelle que soit sa décision son destin sera tragique.

Règles expliquées dans L’art poétique de Nicolas Boileau

LE THEATRE ROMANTIQUE

• Mélange des registres :

Drame romantique. Comique et tragique se côtoient. On parle alors de grotesque et de sublime.

• Abandon de la règle d’unité de lieu et de la règle d’unité de temps. Seule reste l’unité d’action.
• Abandon de la règle de la bienséance : La mort est représentée sur scène.
• Les personnages peuvent représenter toutes les classes de la société.

La liberté de l’écriture du théâtre romantique permise par  l’abandon des règles strictes du théâtre classique est revendiquée dans la préface de la pièce Cromwell écrite par Victor Hugo.

Conséquences directes :

La bataille d’Hernani : Hernani est une pièce de Victor Hugo. Lors de la première,  les anciens (défenseurs des règles classiques) s’opposèrent aux modernes (défenseurs de l’abandon des règles) en une bagarre dans la salle du théâtre.

Plus tard, la pièce Ruy Blas de Victor Hugo fut l’objet d’un scandale lors de la première car le héros éponyme est un valet. Ceci s’ajoute au non-respect des règles.

Cet abandon des règles est expliqué dans la préface de la pièce Cromwell de Victor Hugo

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