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Eluard, Capitale de la douleur, 1926

Commentaire d'oeuvre : Eluard, Capitale de la douleur, 1926. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  7 Octobre 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 982 Mots (8 Pages)  •  4 708 Vues

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Fiche de Lecture, Jasmine Bousquet

POESIE – Eluard, capitale de la douleur, 1926

Biographie :

Pseudo d'Eugène Grindel. Poète de l'avant-garde, ami des cubistes, dadaÏstes, surréalistes, né le 14 octobre 1895, mort 18 nov 1952 à Paris. Participa à l'une des plus grandes dynamiques poétiques et artistiques depuis la Renaissance. Publiera son premier receuil en 1913, Premiers Poémes. Il fut très touché par la grande guerre, puisque lui même connut le front en 1917 et revint de la guerre avec de nouvelles idées pacifistes. Il participa au mouvement Dada dés 1916 avec André Breton et Louis  Aragon, de quoi ils rompérent tous trois en 1922. Il participa activement au mouvement d'André Breton, le surréalisme, avec le premier « Manifeste du surréalisme » en 1924. Il choisit lui aussi de participer au communisme en 26. Ils prenaient une position anti-fascisme.Il se lira avec des artistes tels que Picasso, ,  Ernst, Dali, pour illustrer ses receuils, et il rencontre Nush avec qui il se mariera (deuxième femme), il resta proche de Gala sa première femme, à qui il dédiera dailleurs son recueil Capitale de la Douleur, pour lui c'est un renouveau,  Il s'éloigna des surréalistes, rompu avec le groupe en 38, fit partit de la résistance, fut communiste. Il publia de nombreuses fois dans le journal/comité des écrivains zone Nord. Il continua de publier jusqu'à la libération en 1945. La douleur de la mort de sa seconde épouse lui inspira l'écriture de son recueil Le temps déborde, en 1947. Il s'imprégna d'idées de paix, d'indépendance des peuples et de la liberté, devenues ses nouvelles passions. Il rencontrera sa dernière femme, Dominique au Mexique au Congrés de la Paix de Mexico en 49, il publiera le Phénix qu'il lui dédiera aussi. Il continua ses voyages politiques jusqu'à sa mort.

Contexte de l'oeuvre :

-Rallié au dadaisme en 1916, il en renverse la conception traditionnelle via une parole neutre/ une certaine provocation / rejet logique, inversion de svaleurs établies et du langage traditionnelles, se détache du Dadaïsme en 1922.  Cette période Dada est visible dans le poème « Répétitions ». Ce receuil est aussi visible comme un éloignement de son épouse Gala qui s'est éprise de son ami et peinte Max Ernest → souffrance du poète → « mourir de ne pas mourrir ». Il s'engage dans le surréalisme dés 1924 et participe à l'écriture du manifeste du S d'André  Breton : → refus des constructions logiques de l'individu, repose sur des valeur de l'irationnelle, l'absurde, le rêve, le désir, le rêve ; → volonté de libérer l'H se son enchainement à la raison pour permettre l'expression de son inconscient et libérer l'imagination. → Véritable révolte contre l'ordre établit, en faveur donc de l'engagement politique.

-Thèmes favoris : l'amour, le rêve, la femme, le hasard, la folie.

Structure de l'oeuvre :

L’œuvre : A l'origine, « L'Art d'être malheureux » → capital de la douleur donne une dimension superlative à « douleur » choisit comme fil conducteur de ce recueil. Elle se découpe en 3 parties : « Répétions » marqué par l'émancipation des règles poétiques traditionnelles : recueil surtout de poèmes en prose, et en vers libres (aucune métrie et absence de rimes), dans un souci de recherche d'harmonie sonore. Thème principal : l'amour menacé, ambiguité de ses sentiments face au début de la relation de Gala/ M.Ernst → solitude du poète → plusieurs poèmes possède le même titre.

  • « Mourrir de ne pas mourrir» → réinvente la poésie clamique, fantaisie verbale et images insolites. 4 poèmes en prose dont 3 sur le rêve, 5 s'inspirent de la culture populaire (proverbes, devinettes qu'ils réinventent). L'expression du « je » : traduit ses émotions, dénonce le sort de l'H, sorte de plainte de l'humanité.
  • Section « les petits justes » : poèmes à forme simple.
  • « Nouveaux poèmes » : dédiés à Gala → 45 poèmes dont 20 en prose, 7 consacrés à des peintres → renouveau grace à la peinture car fait partit d'une démarche d'élévation, de purification → exemple de l'image de l'oiseau, idée du poète qui s'élève, survole le monde.De nbreuses références à la guerre → violence du monde dénoncée, la cruauté de l'H, retraces itinéraire sentimentale du poète.

Cette structure du recueil peut sembler inorganisée, brouillon, mais → volonté de recueillir en 1 volume tous recueils antérieurs , → désir de manifester sa virtuosité. Mais il peut aussi se lire comme une sorte de triptyque poétique de sa crise sentimentale : l'angoisse, le désespoir puis les retrouvailles. Aussi cela marque l'évolution poétique de l'auteur : poèmes s'allongent d'une relation à une autre. Augmentation du nombre de poèmes en prose, de 3 → 4 → puis 20. Mais l'écriture reste constante, même esprit révolté et sentimentale, puissance des images, des sonorités : vision idéalisée de l'amour.

Personnage principal : Le poète, lui même, sorte de récit autobiographique empreinte d'influences diverses à la fois du Dada, sa vie personnelle, du surréalisme → forgèrent un lyriques et un engagement particulier chez le poète visible à l'examen globale de la vie du poète.

Théme(s) clés :

L'amour → lyrisme du « je » + expérience amoureuse, source de bonheur et de malheure alternatif du poète, il libère sa parole poétique, presque au même niveau que la religion/même statut. Mais, parfois source de souffrance de solitude → exprimé par des images hermétiques comme « mur »/ de « nuit »/ de « chute ».

La figure de la femme : présence obsédante → absolu féminin, médiatrice en le poète et le monde, le garde dans une certaine douleur, est source de ses malheurs et l'empêche de voir le monde de son œil de poète.

La douleur : omniprésence de la douleur, file conducteur de « la capitale de la douleur », d'abord à dimension intime, écho difficultés conjugales qu'il traverse lui-même. Mais il entend exprimer sa souffrance à l'humanité entière → manifestation concrète, un Mal universel, la souffrance amoureuse. Mais douleur aussi HUMAINE, mal de l'Humanité le fait souffrir, dénonce la guerre l'injustice, la résignation des peuples faces à la souffrance.

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