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Déclaration des droits de la femme et de le sitoyenne, Olympe DE GOUGES

Fiche : Déclaration des droits de la femme et de le sitoyenne, Olympe DE GOUGES. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Novembre 2022  •  Fiche  •  1 289 Mots (6 Pages)  •  514 Vues

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TEXTE 4 : Le postambule

Déclaration des droits de la femme et de le sitoyenne, Olympe DE GOUGES

Le texte que je vais vous présenter est lssu de la DDFC écrite par Olympe de Gouges en 1791.

Olympe de Gouges est une femme du 18° siècle, indépendante pour son époque, aujourd'hui considérée comme une des premières femmes féministes, même si à l'époque ce terme n'existalt

Contexte:

Le 184 siécle est le siécle des Lumières qui prône la liberté d'expression, d'opinion, la tolérance, la diffusion des savoirs et la lutte contre l'ignorance et l'obscurantisme.

En 1789 le peuple se révolte et gagne le combat en mettant au monde la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen le 26 août 1789.

Œuvre

La DDFC est une réécriture par O de Gouges de la DDHC, c'est un hypertexte écrit en 1791 dans lequel elle défend la cause des femmes oubliées de la Révolution française..

Situation de l'extrait dans l'œuvre

Cet extrait est le postambule qui suit les 17 articles de la DDFC.

C'est une innovation d'O de Gouges, il n'y en a pas dans la DDHC. Elle utilise les mêmes procédés oratoires que dans le préambule mais s'adresse ici aux femmes.

Problématique:

leurs droits 7

A travers cette lecture linéaire nous verrons comment O de Gouges Incite les femmes à faire valoir

Mouvements:

L1 à 6: appel à une prise de conscience de la femme

16 à 14 : dénonce l'usurpation dont les femmes ont été victimes

115 à 21 : les revendications placées sous le signe de la raison

1 mouvement:

Ferme, réveille-tol; le tocsin de la raison se falt entendre dans tout l'univers ; reconnais tes droits.

Le puissant empire de la nature n'est plus environné de préjugés, de fanatisme et de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la sottise et de l'usurpation. L'homme esclave a multipllé ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers. Devenu libre, il est devenu Injuste envers sa compagne.

Le premier mouvement commence par une apostrophe autoritaire « Femme, réveille-tol ». Le tutoiement donne un sentiment de familiarité, de proximité entre les femmes. l'impératif a une valeur de commandement, il faut sortir du sommeil dans lequel les femmes se sont enfoncées.

Elle s'appuie sur l'argument de la raison pour justifier sa révolte par les deux métaphores « le tocsin de la raison », « le flambeau de la vérité ». Elle s'appuie sur les valeurs des Lumières. Le caractère hyperbolique de l'expression « le tocsin de la raison » montre qu'elle sonne l'alerte.

 

l'emploi du présent de vérité generale a une valeur universelle.

l'énumération « de préjugés, de fanatisme, de superstition et de mensonges » utilise le champ rexical de la bêtise et de Fignorance et marg.de superstition erqui de la révolution, un retour d l'Ancien Régime et à l'obscurantisme

Elle utilise la négation « n'est plus » pour dire que ce temps est révolu.

La métaphore « le flambeau de la vérité » qui repose sur l'antithèse entre la lumière de la vérité et l'obscurité des « nuages » insiste sur l'appel aux Lumières.

O de Gouges établit une analogie entre l'homme et l'esclave en s'appuyant sur le champ lexical de la rébellion : « multiplié ses forces », « briser ses fers », « devenu libre Mais la révolution a permis seulement la libération de l'homme.

Le parallélisme de construction « devenu libre / devenu injuste » montre l'ingratitude de l'homme.

Dans ce premier mouvement, O de G appelle donc la femme à prendre conscience des ces injustices, elle va maintenant dénoncer l'usurpation dont les femmes sont victimes et les inviter ainsi à l'action.

2eme mouvement :

O femmes / Femmes, quand cesserez-vous d'être aveugles ? Quels sont les avantages que vous avez recueillis dans la révolution ? Un mépris plus marqué, un dédain plus signalé. Dans les siècles de corruption vous n'avez régné que sur la faiblesse des hommes. Votre empire est détruit; que vous reste-t-Il donc ? La conviction des injustices de l'homme; la réclamation de votre patrimoine, fondée sur les sages décrets de la nature. Qu'auriez-vous à redouter d'une si belle entreprise ? Le bon mot du législateur des noces de cana ? Cralgnez-vous que nos Législateurs français, correcteurs de cette morale longtemps accrochée aux branches de la politique, mais qui n'est plus de saison, ne vous répètent : « femmes, qu'y a-t-Il de commun entre vous et nous ?- Tout », auriez-vous à répondre.

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