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Corpus sur la question de la femme : Voltaire, Olympes, Flaubert et Simone

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Par   •  3 Mai 2018  •  Analyse sectorielle  •  720 Mots (3 Pages)  •  2 008 Vues

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Le corpus soumis à l’étude est constitué de trois textes qui traitent de la condition de la femme. Les deux premiers textes sont du 18e siècle et ont été écris par Voltaire et Olympes de Gouges, le premier, intitulé Femme soyez soumise à vos maris, le deuxième, le préambule de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, le troisième texte est extrait de Madame Bovary, écrit par Gustave Flaubert, et enfin le dernier texte du corpus est extrait du deuxième sexe, écrit par Simone de Beauvoir. On peut se demander quels sont les différents procédés argumentatifs mis en œuvre par les auteurs du corpus, afin de dénoncer la condition faite à la femme.

Tout d’abord nous remarquons une similitude entre les textes de Voltaire et d’Olympe qui utilisent tous deux la persuasion en faisant appel aux sentiments des lecteurs ainsi qu’à leurs émotions. En effet dans le texte de Voltaire nous pouvons relever aux lignes 3 et 4 : « une maladie de neuf mois qui quelquefois est mortelle » en faisant référence aux neufs mois de grossesse que les femmes subissent. Tandis qu’Olympe prend le partie de la Femme en nous disant : « c’est une femme qui t’en fait la question ? ». Les textes de Voltaire et d’Olympe sont ainsi très similaire mais ont cependant quelques différences, par exemple Voltaire argumente en faveur de la femme, indirectement car il emploie un personnage, Mme de Garance, pour défendre la cause de la femme tandis qu’Olympe utilise une argumentation direct, exprimant son opinion. Ils utilisent cependant, tous deux un registre polémique, Olympe en disant « Homme, es-tu capable d’être juste ? C’est une femme qui t’en fait la question » aux lignes 1 et 2. Et Voltaire de par son titre qui est une antiphrase

Simone de Beauvoir quant à elle emploie l’argumentation par la conviction faisant appelle à la capacité de réflexion des lecteurs : « O jeune fille …. Poigné de main » (L15-17). Elle essai de rallier les lecteurs à sa cause et en essayant de mettre tout le monde égaux. On remarque également que comme Voltaire et Olympe, Simone utilise un registre polémique, en amenant le lecteur à la réflexion en utilisant des termes forts, tel que : « un sexe perdu » (L5) ou encore « un aveugle esclavage » (L6), « les morts aussi sont mieux adaptés à la terre que les vivants. »(L8) qui laisse pensée que Simone compare les femmes à des corps sans vie et sans direction.

Quant à Flaubert, il met en scène une femme qui se comporte tel un homme, ce qui choque l’entourage masculin et féminin. Il emploie l’argumentation indirecte comme Voltaire, avec la mise en place d’une histoire où une femme, habituellement aux manières bourgeoises, se met à se comporter tel un homme. Flaubert donne donc l’accès aux pensés et émotions d’Emma aux lecteurs afin de pouvoir le convaincre.

Pour conclure, ce corpus montrent les différents moyens offerts aux auteur pour faire passer des messages à travers des discours de types argumentatifs que à travers l’imaginaire ou les émotions ou encore en faisant appel à la logique du lecteur.

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