Corpus Montaigne et Voltaire
Commentaire de texte : Corpus Montaigne et Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar audreyjujulisa • 22 Avril 2017 • Commentaire de texte • 976 Mots (4 Pages) • 3 170 Vues
Corpus voltaire et montaigne
Introduction :
Nous sommes en présence de deux textes, "dictionnaire philosophique »écrit en 1764 par Voltaire, écrivain du XVIIIème siècle né en 1694 représentant de la philosophie des lumières. Il a écrit ce dictionnaire pour s 'en servir d'arme de dénonciation contre l'injustice de la torture, l'intolérance religieuse, et un autre texte « De la conscience » Essais, II, 4 écrit en 1595 par Montaignequi est un auteru humaniste. Il s'agit d'un discours argumentatif, à travers son livre, Montaigne veut nous montrer l'homme qu'il est sous toutes sous ces facettes, mais il veut aussi nous peidre le portrait de l'homme et nous montrer sa mobilité.
Nous allons montrer de quelles manières Voltaire et Montaigne, bien qu'ils soient d'époques différentes, se battent et dénoncent un même problème : la torture.
Nous verrons dans un premier temps que la torture est une spécificité française, et dans un deuxième temps l'implication du narrateur et l'utilisation de divers procédés pour dénoncer la torture ainsi que la présence constante de l'ironie.
Développement :
La torture est une pratique physique courante qui a existé depuis des milliers d'années dans tous les pays du monde.
Dans son texte, Montaigne parle d'une dangereuse invention. Il se rend compte que c'est un moyen d'incertitude et de danger, car on nest pas sûr d'obtenir la vérité, car la douleur oblige à mentir même les innocents. Montaigne reprend le point de vue des magistrats pour démontrer l'erreur en les réfutant, il montre à travers son raisonnement que la torture ne prouve ni l'innocence, ni la culpabilité et que le résultat sera toujours le mensonge « Pourquoi en effet...... et à l'inverse ». La torture est un moyen peu fiable pour obtenir ce que l'on veut et que l'innocent est torturé et mis à mort.
De son côté, Voltaire dénonce la tortureà travers une étude historique en comparaison avec l'antiquité pour montrer que même au XVIIIème siècle, la torture existe toujours « les Romains n'infligèrent la torture qu'aux esclaves ». L'auteru nous montre à travers sont textes que les Français qui passe pour un peuple fort , ne le sont pas car les gens peuvent acheter la torture d'un prochain afin d'assouvir leurs expériences et que les gens se sont vite habitués à cette pratique qui est totalement inhumaine, « le grave magistrat qui a acheté......va conter à diner à sa femmece qui s'est passé le matin » ce qui rejoint les pensées de Montaigne qui dit « n'êtes-vous pas injuste, vous qui, pour ne pas le tuer, lui faites pire que de le tuer ». Voltaire utilise l'exemple du Chevalier de la Barre pour montrer l'atrocité et la barbarie dont les juges français font preuve, mais il montre aussi à travers son texte que certains pays qui pratiquent la torture ont réussi à l'abolir et à la bannir, ligne 33 à 37 « les Russes passaient pour des barbares....... La seconde est l'abolition de la torture ».
Mais il y a plus que ça, car si on regarde dans le texte de Montaigne, on peut voir qu'il utilise un discours narratif avec l'utilisation de la première personne « je pense » ligne 7 ou « à mon avis » ligne 30. Il souhaite à travers ses exemples convaincre le lecteur en reposant plusieurs fois les mêmes questions afin de capter leurs pensées et leur intention mais surtout pour que le lecteur ait un avis sur la torture. Il utilise également des questions rhétoriques : « Pourquoi..... » afin de mener le lecteurà partager son point de vue et à prendre partie contre la torture, mais on voit bien à la fin de son texte que Montaigne prend un exemple qui illustre bien sa thèse de la torture et les conséquences sur un mauvais jugement, cette femme qui accusait un soldat d'avoir volé la nourriture de ses enfants et le général la menace si elle ment, mais en faisant ouvrir le ventre du soldat on s'aperçoit que la femme avait raison, donc on peut en conclure que si elle avait menti elle aurait certainement été condamné à la torture. On peut voir que le mot torture revient régulièrement dans son texte mais également dans celui de Voltaire, car on retrouve l'expression « la grande et la petite torture » qui correspond au vocabulaire juridique du XVIIIème siècle.
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