Dissertation "la poésie peut parler de tout y compris d'elle même..."
Dissertation : Dissertation "la poésie peut parler de tout y compris d'elle même...". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar xcocox54 • 21 Février 2016 • Dissertation • 715 Mots (3 Pages) • 3 472 Vues
La poésie est un genre très différents du roman, de l'essai ou du théâtre. Dans ces trois littératures, le sujet prévaut sur la forme. Leur but et de parler ou de raconter une histoire, de faire interagir des personnages ou de porter une réflexion argumentée, avec peu d'effet stylistique. La poésie quant à elle, est synonyme de liberté pour l'écrivain et se redéfini sans cesse. On peut alors se demander dans quelles mesures la poésie parle-t-elle d'un sujet ou d'un autre ? Dans un premier temps, nous nous pencherons sur la capacité qu'a la poésie de parler de tout, puis dans un deuxième temps nous verrons que le poète ne veux pas forcément parler de tout.
La poésie est un genre littéraire dont les codes ont été crée et dicté par tous les poètes. Elle joue sur les sons, les mots, les rythmes, les images dans une mise en page plus ou moins utilisé. La plus répandue est sûrement le sonnet, poème composé de deux quatrains et de deux tercets. Puis, ce qui varie d'un poème à l'autre, se sont les rimes, pouvant être embrassées et propices à l'évocation de la passion, suivies ou alternée. Ce langage poétique est aussi une façon d'exprimer les pensées du poète, qu'elles soient intérieures ou extérieures qui s'oppose au langage quotidien, couramment parlé. En prose ou en vers, la poésie parle de tout en faisant appelle à une certaine compréhension, analyse de la part du lecteur puisqu’elle utilise de nombreuses figures de rhétoriques : dans le poème « une charogne », Baudelaire utilise au vers 13 un oxymore « carcasse superbe ». Il faut ici essayer de comprendre la beauté exprimée à travers cette image, le lecteur devant être un interprète et pas seulement un récepteur. A travers l'utilisation de ces figures de style, le poète remet également en cause la syntaxe obligeant une nouvelle fois le lecteur à se concentrer sur la lecture du poème. Dans Œuvres, Louise Labé écrit « Tant que ma main pourra les cordes tendre » , la syntaxe est ici différente de celle qu'on aurait l'habitude de lire. Le poète peut également crée des mots nouveaux dont le sens est malgré tout compréhensible : finalement la poésie est un art possédant autant de loi que de liberté. La poésie peut alors parler de n'importe quoi, cependant le poète ne voudra pas parler de tout, et on observe certains thèmes récurant qui varient d'une époque à l'autre.
Les poètes antiques dont l'inspiration était incarnée par une Muse, parlait une langue à part de don divin. Cette langue était liée aux mythes et chantait les exploits des dieux et des héros. Elle cherchait également à expliquer les grandes questions existentielles de l'Homme : dans De rerum natura (La Nature des choses), Lucrèce cherchait à expliquer et à révéler la nature du monde. On observait déjà une quête de réponse poétique au monde qui les entourait. Puis, au XVI siècle, un nouveau thème poétique est apparut : la poésie engagée, qui cherchait à défendre des causes, notamment à l'époque les guerres de religions : entre Ronsard plaidant pour les Catholiques et D'Aubigné prenant parti des Protestants. La poésie a aussi une fonction argumentative quand le poète décide de célébrer ou dénoncer des causes qui lui tienne à cœur. La célébration dans
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