Devenir adulte

Séquence 1 : Comment devenir adulte aujourd’hui ?

Donne du temps au temps :

        Cécile Van de Velde insiste sur le manque de prise de risques des étudiants français contrairement aux étudiants à l’étranger comme ceux du Danemark. Ces derniers s’autorisent à avoir du temps libre c’est-à-dire prendre du temps pour que leur projet d’études professionnel s’affine.  Par exemple au Danemark, les années « sabbatiques » sont encouragées par les parents car elles permettent aux jeunes de découvrir une autre facette d’eux et d’avoir un avis sur leur avenir quand ils travaillent dans l’entreprise. Les français sont différents car, ils voient ces années comme « un temps de pause » voir perdre une année. Ils préfèrent être indépendant, de bénéficier de leur propre argent et de se détacher de l’image de « jeune assisté » ou « étudiant attardé » c’est pour cela qu’ils veulent vite entrer dans le marché du travail.

Cécile Van de Velde met en avant 4 catégories d’expérience types d’idéale de passage d’adolescent à l’adulte. Premièrement ceux qui se trouvent en Angleterre sont les personnes qui « s’assument » c’est là-bas que les jeunes cherchent leur indépendance le plus rapidement possible. Ensuite vient les jeunes étudiants qui se trouvent dans les pays scandinaves qui ont une importance particulière au développement personnel de la personne. Quant aux français c’est ceux qui « se placent » et enfin en Espagne les jeunes correspondent à ceux qui « s’installent » c’est-à-dire être en concubinage tôt.

Indépendance sans finances :

        Cécile Van de Velde la sociologue a une sorte regret sur le chemin tracé par les français car d’après elle les études sont un rôle très important qui détermine la vie de l’étudiant dans l’avenir et de la place qu’il va se faire dans la société. Ces jeunes français veulent vite avoir leur indépendance qu’ils quittent très tôt le cocon familial mais les liens entre « parents » et « enfant » est toujours présent , surtout en ce qui concerne tout ce qui est financier.

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