De quelle manière l'homme cherche-t-il à maîtrise la fuite du temps?
Dissertation : De quelle manière l'homme cherche-t-il à maîtrise la fuite du temps?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dilezanghe • 5 Avril 2017 • Dissertation • 490 Mots (2 Pages) • 2 361 Vues
réflexion personnelle
De quelle manière l’homme cherche-t-il à maîtriser la fuite du temps?
- En jouissant de chaque instant (Seneca, Oscar Wild)
- En acceptant sa fugacité (Lamartine)
- En adoptant sa faculté d’oubli (Freud)
“Le temps s’en va, le temps s’en va, madame ; Las ! Le temps, non, mais nous nous en allons.” dit Pierre de Ronsard à propos d’un sujet omniprésent dans la vie de chaque homme; qu’il soit un mur à surmonter ou un infinitif à explorer, le temps est en continu devenir et l’homme doit lui faire face. Afin de traiter cette question il est necessaire de nous demander de quelle manière il peut le maitriser en analysant comment il se rapproche au temps, c’est à dire: en jouissant de chaque instant, en acceptant sa fugacité et enfin en cherchant à l’anticiper.
En prenant comme point de départ la philosophie du “carpe diem”, il serait utile d’analyser comment l’homme peut arrêter la fuite du temps en jouissant de chaque instant. L’un des exemples les plus frappants se trouve dans le “De la brièveté de la vie” de Sénèque où nous retrouvons l’idée que chaque vie est assez longue et largement octroyée pour permettre d'achever les plus grandes entreprises et qui donc il faut bien utiliser le temps dont nous disposons. À ce propos le célèbre écrivain Oscar Wilde traite ce thème en relation avec la beauté; elle nous est accordée seulement pendant dans un période très limitée, la jeunesse, et donc il ne faut pas la gaspiller. Cependant nous devons considérer que l'homme est impuissant face à la fugacité du temps avec ses moments de bonheur et il faut l’accepter: dans Le Lac Lamartine souligne la passivité face à cette condition et invite à profiter du temps présent. D’une autre côté l’homme peut se servir du temps pour soigner ses blessures mais incapacité de se défaire du passé et de ses souffrances peut rendre malade; c’est le cas de l’hystérie étudiée dans les Cinq leçons sur la psychanalyse par Freud.
En guise de conclusion nous pouvons affirmer que la marche inexorable du temps frappe profondément l’être humaine mais au même temps le pousse à donner valeur aux choses et à sa existence éphémère. Néanmoins, il serait utile de se demander si le temps soit la meilleure thérapie pour tous ceux qui ont traversé des épreuves pénibles ou s’il n’est qu’un lourde bagage de bon souvenirs achevés.
Diletta Zangheri VD
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