De la connaissance objective à la représentation de l’annonceur
Cours : De la connaissance objective à la représentation de l’annonceur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alice Rogeron • 7 Avril 2021 • Cours • 742 Mots (3 Pages) • 459 Vues
Vous rédigerez la synthèse complète, en vous appuyant sur les documents du corpus ainsi que sur votre tableau de confrontation de documents.
Il paraît difficile de renier la famille de sang, pourtant les valeurs de notre société exacerbent le goût que nous avons d’agir à notre guise. A partir d’un corpus composé de trois documents avec pour idée générale l’environnement familiale. En premier nous avons un extrait de Pères, Mères enfants de Ch. Castelain-Meunier, ensuite un dessin de Geluck, également un essai de Nicolas Janos sur la famille, et enfin une scène des Misérables de Victor Hugo. Nous allons donc voir comment l’individu peut trouver sa place dans la transmission entre déterminisme et libre-arbitre avec dans un premier temps l’individu face aux multiples aliénations et ensuite les droits de l’individu dans la cellule familiale.
L’individu fait face à de multiples aliénations. En effet devenir parents est un processus complexe aussi bien biologique que psychologique. Pour assurer leur survie génétique à travers leurs enfants ainsi que celle de leur famille à travers la transmission du nom les couples doivent devenir parents. Or, ils seront confrontés à un dilemme auquel ils ne sont pas préparés, le fait de créer une nouvelle génération et d’accepter qu’une autre lui prenne leur place. Ils doivent à la fois donner et céder que cela soit le père ou la mère. La filiation contemporaine n’est pas sans rappeler certains mythes antiques où les enfants sont dévorés par leurs parents.
La société encourage la lutte entre les générations en défendant des valeurs liées à la jeunesse, et la course à l’excellence. De nombreux parents n’y sont pas préparaient. L’enfant est idéalisé et cela peut créer des relations complexes dans les familles. De plus, le poids des conventions est lourd dans les familles, les réactions face aux péripéties de la vie (heureuse ou malheureuse) doivent être similaires entre parents, enfants et générations. Or le débat sur l’accouchement sous X et l’exemple de Marius souligne que le titre de père est dénué d’émotion s’il n’est associé à aucun souvenir.
La place des parents par rapport à leur enfant est donc moins claire qu’elle ne l’a été dans les générations précédentes. L’enfant n’est plus garant d’avenir, il est celui qui vous pousse, qui vous empêche d’être vous. Cela entraîne des confusions dont les faire-part actuels sont le reflet : tout le monde veut appartenir à la même génération, la dernière.
Les nouveaux contextes sociaux et culturels bouleversent les rapports entre générations et l’individu peut peiner à faire valoir sa libre détermination face aux multiples aliénations.
Les droits de l’individu dans la cellule familiale sont importants. En effet, pour se construire il faut savoir d’où l’on vient, s’inscrire dans une lignée. C’est une marque de stabilité dans une société instable. D’où l’importance des débats autour des accouchements sous X. et le soin que l’on accorde encore dans les familles au rituel de la Toussaint ou aux photographies du petit dernier. Ce travail sur la mémoire permet de nourrir l’histoire familiale tout en s’en détachant. C’est le cas pour Marius qui, privé de relation paternelle, devant son père mort découvre néanmoins aussi une partie de l’Histoire de France qu’il a niée.
...