D'après vous, les inégalités entre hommes et femmes aujourd'hui sont-elles les mêmes qu'autrefois ?

Ecriture personnelle

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D'après vous, les inégalités entre hommes et femmes aujourd'hui sont-elles les mêmes qu'autrefois ?

        Depuis longtemps les inégalités hommes-femmes existent, dans certaines civilisations plus que d'autres. Souvent l’homme est plus favorisé que la femme, elle n’a que peu de droits et est "soumise" à l’homme. Comme nous pouvons le constater dans les anciennes publicités du XXème siècle ou anciens écrits, notamment au XVIIIème siècle, la femme se trouve à la maison, elle s’occupe des enfants et prépare l’arrivée de l’homme qui travaille. De plus, la femme, en se mariant, prenait le nom de son mari et non l’inverse. De nos jours, en France, ces inégalités hommes-femmes existent toujours, bien qu’elles soient moins évidentes. L’histoire a fait que la femme a gagné de plus en plus de droits comme celui de voter en 1944 ou le mariage sans contrat en 1965. Elles peuvent donc gérer leurs propres biens et exercer une activité professionnelle sans le consentement de leur mari. La femme n’a cependant pas les mêmes avantages que l’homme car elle est, par exemple, peu représentée dans la politique en France ou dans les postes à responsabilités. Les inégalités continuent à persister malgré de nombreuses lois votées aux cours des années.

Nous allons voir comment les inégalités homme femme ont évolué.

Après  avoir  constaté et expliqué l'origine des inégalités d'autrefois entre les hommes et les femmes, nous analyserons les conquêtes qu'ont obtenues les femmes, puis nous finirons par ce qu'il reste à conquérir.

        Tout d'abord, historiquement, la plupart des sociétés ont transformé une différence naturelle entre  l’homme  et  la  femme en une inégalité  dans  la  répartition  des  tâches et dans  l’accès  au  pouvoir. En effet, les inégalités découlent du système patriarcale. Molière, dans sa pièce de théâtre L'Ecole des Femmes en 1662, dénonce déjà l'idée d'un mariage en tant qu'accomplissement pour la femme. Arnolphe est un mari maître de sa femme Agnès. Elle doit considérer le mariage comme un honneur et se doit d'être irréprochable sans jamais s'amuser. L'homme incarne alors la puissance, lorsque la femme est subordonnée. La relation de mariage peut alors être comparée à la relation moyenâgeuse entre le roi et son valet. La femme est donc la partie faible de la société.

        Elle détient une place mineur et a une éducation bornée. Comme le déclare Rousseau, dans Émile ou de l'éducation au XVIIIème siècle, « Ainsi toute l'éducation des femmes doit être relative aux hommes. Leur plaire, leur être utiles, se faire aimer et honorer d'eux, leur rendre la vie agréable et douce, voilà les devoirs des femmes dans tous les temps et ce qu'on doit leur apprendre dès leur enfance. ». Rousseau assigne toutefois un rôle pour les femmes dans la science, mais ce rôle est subordonné. Cette citation nous explique le rôle de la femme dans la société et ce à quoi elle est, dès la naissance, destinée à faire. Cependant, elle détient également un rôle au sein de sa famille.

        En effet, la femme a pour rôle, d'après la société patriarcale, de s'occuper de ses enfants et de sa famille, sans en être le chef. Comme le constate Badinter en 1986, la femme était définie par un statut, dit de nature, concentré aux tâches du foyer. Rôle uniquement participatif, aucune responsabilité familiale ne lui est confiée, elle se doit d'exécuter ses tâches sans réfléchir.

        Ensuite, depuis l’avènement des sociétés démocratiques, les inégalités hommes femmes se réduisent progressivement. Aujourd'hui, les conquêtes des femmes leurs donnent les mêmes droits et mêmes devoirs que les hommes. En effet, tout d'abord, dans le milieu professionnel, d'après une étude de l'Insee de 2002, l’emploi salarié féminin a progressé de 50% depuis 1968. En 1968, le taux  d’activité des  hommes  était  le  double  de  celui des  femmes.  De  nos  jours,  plus  des  deux tiers  des femmes en âge de travailler ont un emploi ou en cherchent un contre plus des trois quarts pour les hommes. Près  d’un  actif  sur  deux  est  une femme.  Les  femmes ont  de  plus  en  plus  accès  à  des  métiers  dits “masculins” (chauffeur de bus, inspectrice de police, ingénieure, préfète, docteur...) et à des postes de responsabilités (un cadre sur six était une femme en 1968, près de deux sur cinq en 2001 ). Enfin, les inégalités de salaire ont diminué, en 1968, le salaire moyen des femmes était inférieur de 35% à celui des hommes. De nos jours cet écart n’est plus que de 18% d'après le site de l'INSEE (www.insee.fr/statistiques).

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