Critique argumentée sur le livre Bonjour Tristesse de Françoise Sagan
Commentaire d'oeuvre : Critique argumentée sur le livre Bonjour Tristesse de Françoise Sagan. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clafct • 10 Avril 2021 • Commentaire d'oeuvre • 643 Mots (3 Pages) • 1 437 Vues
Critique argumentée sur le livre Bonjour Tristesse de Françoise Sagan
Dans le roman Bonjour Tristesse de Françoise Sagan, j’ai apprécié comment le récit est narré, l’auteure utilise un ton monotone et nostalgique qui nous pousse à éclairer le titre du livre. L’écrivaine nous emporte dans le livre avec son écriture simple et directe, notamment avec l’effet de reprise des mots qu’elle emploie, qui nous berce subtilement. Elle utilise plusieurs types de figures de style dans le roman comme dans le titre Bonjour Tristesse, un oxymore qui nous ancre directement dans l’histoire ainsi que dès les premières pages avec des comparaisons aux connotations péjoratives pour apporter de l’humour. Le récit est rétrospectif, le lecteur se met à la place du protagoniste. Le roman est écrit à la première personne de singulier, de focalisation interne. L’auteure commente fréquemment son texte en l’ironisant. Dans le livre, on aperçoit plusieurs retournements de situation notamment quand Anne se rajoute à la villa, elle va chambouler toute l’histoire. Il y en a également un a la fin du livre, quand Anne part en voiture, l’auteure laisse un long moment de suspense et le lecteur veut savoir la suite, il y a donc de l’intrigue.
La protagoniste est rebelle et naïve. Elle ne se soucie pas de sa vie future et n’envisage pas de réussir son épreuve de rattrapage du baccalauréat. Le père, Raymond est un charmeur mais aussi un grand enfant, il est drôle et insouciant. Elsa est une jeune femme superficielle, fainéante et un peu bête. Elle est l’actuelle amante de Raymond. Anne est autoritaire, intelligente et réfléchie.
Quand l’auteure répand des questions taboues sur le mariage et la virginité, très secret à l’époque de la sortie du livre, les gens amplement croyant sont décontenancés par les propos, voire des injures de la jeune écrivaine très insouciante aux yeux des critiqueurs. Certains lecteurs n’ont pas adhéré aux personnages. Ils le trouvent ennuyeux à souhait et en particulier le père, jugeant de grossier et infantile ! Je ne suis vraiment pas de cet avis qui me semble hyperbolique et infondé. Le personnage du père peut, certes ne pas plaire mais reste tout de même entrainant, drôle, insouciant, en bref, tout le monde rêve d’avoir une personne comme lui pour redonner de la couleur dans sa vie !
Ces mêmes critiques décrivirent Cécile, l’héroïne du roman, comme puérile et jalouse. Pour eux, vraisemblablement, le roman n’a pas été travaillé et a mal vieilli. Il me semble que tout travail, doit être honoré, et tenir compte du contexte de l’époque, il faut donc alors se dire que les détracteurs qui pour ma part ne sont pas des prix Nobel perdurons, quoi qu’il en soit on ne peut pas plaire à tout le monde. Comme la dit Victor Hugo : « On est stupéfait de la quantité de critique que peut contenir un imbécile ». Je ne pense en aucun cas que ces individus frustrés seraient capables d’écrire un tel roman à grand succès.
Ses esprits sont donc trop butés et obtus pour déceler les beautés de cette œuvre et n’en voient que les défauts qui sont pour ma part inexistants ! Vous messieurs les ayatollahs de la littérature ! Les misogynes cérébrales ! Il serait de bon ton de faire tomber vos œillères et d’accepter le fait qu’une nouvelle génération d‘auteurs ait dépoussiéré ce milieu conservateur avec ces idées d’avant-guerre et a permis à la jeunesse de prendre part à la reconstruction d’une France meurtrie et ainsi d’entrée dans un nouvel air où les droits des femmes et des citoyens des petites classes ont pris le pas sur des années de didacte d’une France de riche bourgeoisie.
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