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Extrait du roman Bonjour Tristesse de Françoise Sagan

Mémoire : Extrait du roman Bonjour Tristesse de Françoise Sagan. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  8 Juin 2014  •  300 Mots (2 Pages)  •  2 070 Vues

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Sur ce sentiment inconnu dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. C'est un sentiment si complet, si égoïste que j'en ai presque honte alors que la tristesse m'a toujours paru honorable. Je ne la connaissais pas, elle, mais l'ennui, le regret, plus rarement le remords. Aujourd'hui, quelque chose se replie sur moi comme une soie, énervante et douce, et me sépare des autres.

 Solitude, isolement, expérience tournée vers l’intérieur

 Ambivalence du sentiment : douce, beau

 La tristesse : Un nom et un sentiment

 Caractère obsessionnel

y trouvant le sujet d'un drame ou un prétexte à leur ennui

Je décidai que c'était un porte-bonheur, que je ne la quitterais pas de l'été. Je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas perdue, comme je perds tout. Elle est dans ma main aujourd'hui, rosé et tiède, elle me donne envie de pleurer.

 Nostalgie

mais Elsa s'ennuyait.

Je pensai avec tristesse qu'elle était plus plantureuse que moi et que je ne saurais lui en vouloir.

 Ici on est loin du spleen

Cette subite douceur, mon excès de violence précédent me donnaient envie de pleurer. Je les regardai partir, je me sentais complètement vidée.

mais Elsa se mit à pleurer, doucement, tristement. Désemparée, je la regardai.

-Cécile, dit-elle, oh! Cécile, nous étions si heureux...

Ses sanglots redoublaient. Le Sud-Américain se mit à pleurer aussi, en répétant: «Nous étions si heureux, si heureux.»

 Sentiment de tristesse tourné en dérision

J'ai gardé de cette semaine un souvenir que je me plais à creuser aujourd'hui pour m'éprouver moi-même.

 nostalgie

Elle me parlait debout en me fixant et j'étais horriblement ennuyée.

 Ici synonyme de gênée

Je me souvenais avec une envie de pleurer de toutes nos anciennes complicités, de nos rires quand nous rentrions à l'aube en voiture dans les rues blanches de Paris. Tout cela était fini.

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