Corpus de texte de Français BTS NDRC

CULTURE GENERALE ET EXPRESSION

Première partie : synthèse

Dans notre société actuelle et depuis de nombreux siècles, le progrès a toujours été source d’évolutions, que ce soit au niveau social, économique ou professionnel. Prenons comme exemple les révolutions industrielles, les avancées des droits de l’homme ou encore le développement des nouvelles technologies et de la science. Cependant, le progrès a ses limites et peut comporter certains risques.

Il s’agira de se demander s’il existe un modèle économique alternatif qui soit soucieux de l’humain et de l’environnement.

Nous étudierons dans un premier temps les progrès abordés dans les documents du corpus, puis nous analyserons ensuite les risques qu’ils peuvent engendrer.

Lorsque l’on parle progrès, nous pensons souvent aux révolutions industrielles qui ont jalonné notre histoire et qui ont permis une réelle augmentation des rendements de production. La création de machines a en effet permis une production à grande échelle ainsi qu’une diversification des produits proposés aux ménages. Les usines Ford citées dans le document 2 en sont un bon exemple où le travail à la chaine était un atout majeur de la production à cette époque. On parle aussi de « … la technique, qui a libéré l’homme d’énormes dépenses énergétiques… » (document 3). Le progrès est donc réellement source de croissance et d’améliorations.

Toutefois, ces améliorations ont un certain impact.

Dans les documents du corpus nous pouvons noter un élément flagrant, le progrès est personnifié de façon négative, tel une machine : les rouages de la machine du document 1 symbolisent l’industrie. Elle semble avoir deux yeux et une grande bouche où se trouvent les enfants, dans le noir. Dans le document 2 on parle de « …cette infinie boîte aux aciers… ». « Ce dernier a été conçu comme une sorte de machine,… » Document 3. Et enfin dans le dernier document : « … le paradoxe de la révolution industrielle. La machine qui en a été le moteur… ». Cela a provoqué une augmentation de l’individualisme chez les travailleurs voir même une « …dégradation des solidarités » (document 3) accentué par le travail à la chaine. Nous en venons à une demande toujours plus forte, des rythmes de travail plus soutenus, ainsi qu’un travail qualifié de « mutilant » par le document 4. La croissance est certaine, mais à quel prix ! Il s’agit là de la condition humaine et sociale qui est mise à mal par une demande de production incessante…

Ainsi, le désir de croissance a dégradé la condition de l’homme et de la qualité de la vie qui est passée au second plan. Or les deux ne sont efficaces que lorsqu’ils sont en corrélation. En effet, « …l’industrialisation n’est pas synonyme de prospérité » (document 4).

Prenons le contexte actuel : la crise économique et sanitaire liée au coronavirus a amenée la fermeture temporaire de la plupart des entreprises, permettant alors un ralentissement considérable de la production. Résultat, nous constatons une diminution jamais vue jusque là

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