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Corbière Paris diurne analyse

Commentaire de texte : Corbière Paris diurne analyse. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Juin 2019  •  Commentaire de texte  •  669 Mots (3 Pages)  •  467 Vues

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Paris diurne analyse

Vocabulaire

Manne : Nourriture miraculeuse envoyée aux Hébreux dans le désert (inter texte biblique) ; don ou avantage inespéré ; >> idée du cadeau providentiel (qui arrive par un heureux hasard)

Laridons: Nom donné par la Fontaine à un chien qui ne quittait pas la cuisine

L’arlequin: met qui se compose de restes divers

Rance: se dit d’un corps gras, qui a une odeur forte et un goût âcre(très irritant au goût et à l’odorat

Bruire: produire un bruit léger et confus

Soiffards: Qui est toujours prêt à boire, qui boit exagérément (du vin, de l'alcool).

Buire: Vase en forme de cruche, à bec et à anse.

Marmiteux: Qui est piteux, qui est mal sous le rapport de la fortune, des vêtements ou de la santé

Graillons: Crachat épais accompagné d'une toux rauque. (Familier)

Grouillant : Qui grouille, remue en masse confuse.

Pot-au-noir: régions de brumes opaques redoutées par les aviateurs et navigateurs

Fiel/poche à fiel : bile

Analyse :

Métaphore de la cuisine

* Personnification de Dieu : en la figure du cuisinier « Le Bon dieu fait cuire ». Dieu achève une mauvaise cuisine : la manne = l’arlequin = fait de restes. Le plat du jour est un pot pourri

* Soleil métaphore « grand rond de cuivre rouge » qui est une « immense casserole «

* Métaphore de l’assaisonnement : péjoratif « trempé de sueur et poivré d’amour » >> ironique car pas consistent >> zeugma, ironie, cynique ; « poivré d’amour » mais le plat semble peu appétissant, met peu goûteux >

* Odeur de cuisine désagréable, « la chair rance bruire », « trempé dans la sueur » >> péjoratif

* «grelotte », « attendant » « attendent en cercle »>> attitudes physique des personnages évoquent la misère, personnages réduits à instincts primaires, le froid… >> en cercle près du four, pour se réchauffer

* Peinture relativement réaliste de la misère, avec des appels aux sens : gout, l’ouïe, la vue, le toucher, l’odorat… >> d’autant plus interpellant, invite le lecteur à visualiser la scène, imaginer, concevoir la scène d’une manière très concrète >> d’autant plus pathétique >> registre réaliste de ce fait : Une synesthésie est une figure de style qui repose sur l'alliance de plusieurs perceptions sensorielles (très utilisée par Baudelaire)

* Allitération « gros gras……… » >> insiste, >> incite à un certain dégoût, ou répulsion

Une réflexion de l’auteur

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