Commentaire de texte-le Mariage De figaro
Commentaire de texte : Commentaire de texte-le Mariage De figaro. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LBCCCCC • 5 Novembre 2021 • Commentaire de texte • 918 Mots (4 Pages) • 550 Vues
Lisa Bucchi-Combez
Commentaire de texte- le Mariage De figaro
Beaumarchais est un dramaturge, écrivain, musicien et entre autre homme d’affaire français. Inspiré de Molière pour ses œuvres , il produit des pièces du mouvement littéraire des Lumière avec pour thème principal l’amour, la joie et « le bon vrai comique ».
Dont Le Mariage De Figaro, une comédie du XVIIème représentée officiellement pour la première fois en 1784. Cette pièce a marquée l’originalité et le talent de Beaumarchais à son époque mais a tout de même souffert de nombreuses censures avant de pouvoir enfin être jouée.
Cet extrait de l’acte III scène 9 est un dialogue entre deux personnages et un aparté, enfin des registres comique, satirique, et ironique sont abordés. L’extrait présente une scène de séduction inversée entre le compte et Suzanne : la femme de chambre de la comtesse qui tente de manière rusée et ,à l’aide de la comtesse elle-même et de son mari Figaro, d’échapper au « droit du seigneur »réclamé par le compte en échange d’une dot.
De ce fait, comment s’oppose ici maître et servante ?
Dans un premier temps nous allons évoquer l’introduction de la Ruse puis un changement de caractère comique.
Premièrement, avant l’entrée de Suzanne le publique est déjà au courant de la situation et des intentions de Suzanne vis à vis du compte dans ce dialogue. Cet élément permet de comprendre les actes de Suzanne ainsi que sa complicité sous entendue avec les spectateurs et la dimension comique de l’extrait.
Dès son arrivée et ses premières répliques Suzanne se met en position de faiblesse et se soumet au caractère aigri du compte afin de pouvoir obtenir ce qu’elle souhaite sans qu’il ne s’en rende compte « Monseigneur…pardon Monseigneur. ». Cette soumission est amplifiée avec les didascalies comme « timidement » « baissant les yeux » « les yeux baissés » .
De plus lorsque le comte pose des questions avec un ton déplaisant, la femme de chambre lui répond en son sens avec des questions rhétoriques rythmée à l’aide de stichomythies afin de confirmer ses affirmations « Est-il jamais trop tard pour dire la vérité ? » « est-ce que je ne m’y promène pas tous les soirs ? ». On remarque la fréquente utilisation de titre de respect envers le Comte afin d’appuyer et exagérer sa supériorité ce qui crée un comique de mot « Son Excellence » « Monseigneur ».
Enfin, la didascalie « faisant la révérence » contraste avec la réplique ironique, satirique et moqueuse de Suzanne « Mais aussi point de mariage, point de droit du seigneur, monseigneur. » mettant en avant un comique de geste avec la révérence, de situation avec l’enchainement du geste et de la réplique mais également de nouveau un comique de mot avec le « monseigneur » qui succède une réplique osée. Cependant, malgré la « soumission » de Suzanne le comte ne semble pas réagir au premier abord.
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