Commentaire de l'excipit de Bel-Ami
Commentaire de texte : Commentaire de l'excipit de Bel-Ami. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lilyy-rose • 13 Décembre 2015 • Commentaire de texte • 1 947 Mots (8 Pages) • 8 012 Vues
Texte bac Bel ami - Guy de Maupassant - 1885
Excipit du roman, mariage de Georges Duroy
et de Suzanne Walteer, fille d’un patron du journal - poly
Introduction
En 1885, Guy de Maupassant publie Bel Ami, qui sera l’un de ses romans les plus connus. Ce roman relate la fulgurante ascension sociale de Georges Duroy, ambitieux et arriviste, à la fin du XIX° siècle. Il réalise ses ambitions notamment grâce aux femmes, d’où le surnom de ce héros éponyme. + voir paratexte.
Dans notre extrait, Georges a divorcé de Madeleine Forestier, journaliste de talent et veuve du rédacteur en chef du journal La Vie Française. Dans cet excipit, il épouse en grande pompe Suzanne Walter, fille du puissant et riche patron du journal. + paratexte
•Lecture de l’extrait.
•Rappel problématique.
•Annonce du plan/Axes.
Le triomphe/sacre/une apothéose/un apogée.
Ce n’est pas qu’une réussite personnelle, c’est un triomphe (l.3)
Les lieux. L’action se situe à Paris, plus précisément à l’église de la Madeleine qui est un lieu de sacre de personne célèbres (l……). Tout cela se passe dans un quartier chic.
Utilisation du point de vue internet. Georges Duroy est joyeux, heureux (l.10). On accède tout au long du texte à ses pensées.
Progression de l’intérieur vers l’extérieur. On remarque que Bel Ami se situe au même niveau que les autres dans l’église et passe de l’ombre à la lumière. Il passe de la sacristie (l.9) à l’extérieur car il sort (l.39) et se trouve en hauteur (l.45 « descendit », « haut perron ») Il est plus haut que les autres, il les surplombe de toute sa personne (l.36, « la tête haute »). Il est dans la lumière (l.38 « baie ensoleillée de la porte ») en face de la foule qui elle est à contre jour donc dans l’ombre. Il la perçoit noire, symbole de sa sortie par rapport à cette foule (l.39 « une foule noire »).
Il est quelqu’un de célèbre, d’important. Le tout paris, les parisiens se sont déplacés, la haute société s’est rendue à son mariage (l.9 « l’interminable défilé des assistants », l.10 « un peuple », l.30 « la foule », l.39 à 41 « la foule amassée, une foule noire, bruissante, venue là pour lui […] Le peuple de paris ») On remarque la présence d’hyperbole aux lignes 9 et 10 (« interminable défilé », « se croyait un roi qu’un peuple venait acclame »). La foule est comparé à un fleuve à la ligne 30 (« coulait ») et il y a une altération en [ l ] insistant sur le flux de l’eau … On retrouve « le peuple de Paris » à la ligne 41. C’est encore une hyperbole.
Bel Ami est l’incarnation de la réussite, il est riche et connu, la foule envie sa réussite et la vit par procuration. Elle veut s’approcher de lui, le toucher (l.29, « d’autres personnes se poussaient ») et lui, sert des mains (l.10, « il serrait des mains »).
Le triomphe (l.3) correspond à sa réussite sociale. C’est aussi un apogée (loin de la terre, vient du grec) puisqu’il s’élève dans la société.
Triomphe important. C’est un tel triomphe, qu’il se prend pour un roi (l.10). Il a même séparé son nom en deux pour faire moins provincial (Duroy —> Du Roy), ce qui met en évidence le « Roy » présent dans son nom. Il est ambitieux et n’hésite pas à maquiller son nom.
Il est plus qu’un roi. Il a l’impression d’être élu de Dieu (l.5 « plein de reconnaissance […] ainsi favorisé »), il pense que les dieus viennent assister à son mariage (l. 3 et 4 « descendait sur la terre pour consacrer le triomphe … ») Il a aussi une démarche noble et lente (l.35 « il allait lentement, d’un pas calme, la tête haute », l.45 « il descendit avec lenteur les marches du perron ») / ! \ Présence du rythme ternaire
Rappel de l’antiquité. Tout cela rappelle les cérémonies de triomphe de l’antiquité (l.45 « deux haies de spectateurs ») + il est presque un héros (héro=demidieu —>héro au sens éthymologique.)
II. Immoralité et cynisme.
Bel Ami sait ce qui est moral ou pas et décide de faire le mal, en connaissance de causes.
L’égocentrisme à l’état pur. Des gens sont venus pour lui, mais il n’y a aucun contact avec eux … Il a un comportement un peu mécanique (l.10 « il serrait des mains ») Et « il ne voyait personne, il ne pensait qu’à lui », uniquement lui (l.37). Il n’y a pas de place pour sa femme. Il ne s’intéresse pas non plus à la foule (l.42 « relevant les yeux ») Ensuite, il pense à son ambition (l.46 « sa pensée revenait en arrière […] Mme de Marelles »), ses objectifs politiques aux lignes 43 (« Chambres des députés »)
L’irrespect des valeurs de l’église. Il commet un crime d’hybris en se comparant à un dieu (ex: Bellinophon), il se sent comme s’il était leur élu, et cela en plein milieu de l’église (contraire de l’humilité)
L’adultère omniprésent. Il enfreint en pleine église la règle de la fidélité:
•on voit très peu sa femme au cours de cet extrait, alors qu’il est sujet de son mariage à elle aussi pourtant, elle n’apparait qu’aux lignes 4,8,31 et 32. Elle est présenté presque comme un accessoire, et jamais il ne la regarde. Elle est juste là pour qu’il lui prenne le bras. On ne la remarque pas non plus à la sortie de l’église, il ne la considère ni physiquement, ni mentalement.
•en revanche, Mme de Marelle est très grande. Il est question d’elle des lignes 13 à 28 puis, 45 à la fin. Bel Ami, se souvient du passé, qui était un passé
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