Comment l'individualisme des personnages rend-il impossible l'espace familial dans Juste la fin du Monde de Jean-Luc Lagarce ?

Jean Luc Lagarce est un dramaturge français du XXème siècle. En 1990 il écrira l'une de ses pièce les plus célèbre Juste la fin du monde. Cette pièce raconte l'histoire de Louis qui retourne voir sa famille qu'il n'a pas vu depuis 12 ans pour leur annoncer sa maladie et donc sa mort prochaine. Dans la première scène de la deuxième partie Louis dit vouloir partir et explique ses raisons. On peut donc se demander comment l'individualisme des personnage rend il imposible l'espace familial. Pour répondre nous verrons les trois mouvement du texte: la mise en scène du départ de Louis, l'opposition entre le fils modèle et le fils ingrat et la rivalité fraternelle.

Louis est venu pour annoncer sa maladie à sa famille, cette annonce est censé être l'acmé de la pièce cepandant il projette de partir "sans avoir rien dit"v6 . On peut également noté la référence au théatre avec les plusieurs "vers la fin de la journée"v1 et 5 qui nous informe que la pièce respectera la règle des trois unités. L'auteur crée également une mise en abyme dans l'esprit de Louis avec le champ lexical de l'imagination "j'y réfléchit"v3 "j'avait imaginé les choses" v4 "tenait à cœur"v6 "c'est juste une idée" v7. Louis se prend même pour un metteur en s'interrogeant sur la faisabilité des ses idées " c'est juste une idée mais elle n'est pas jouable"v7. On peut également voir ses envie de fuite par le champ lexical du voyage "route"v9 "accompagne"v10 "gare"v10 "partir"v11. Le cercle familial est étouffant pour lui d'où sa demande "qu'on me laisse partir"v11 qui suggère l'enferment dont il veut se libérer.

Il met ensuite deux voix en opposition, celle du fils modèle illusoire et théatrale "Je vous promet qu'il n'y aura plus tout ce temps avant que je revienne" v12 13 et celle de la réalité, de l'instinct qui le pousse à fuir l'enclos familial avec le champ lexical de l'insincérité "dis"v14 "mensonges"v14 "promet"v15 "des phrases comme ça"v16. La répétition du verbe promettre crée un balancement envoutant. L'auteur énumère ironiquement le comportement d'un fils modèle " je téléphone , je donne des nouvelles, j'écoute ce qu'on me raconte, je fais quelque efforts"v19 20. L'anaphore en 'je" suggère un travail sur soi, un travestissement pour collé à l'image du fils modèle. Mais derière ce masque ce cache le fils ingrat exprimer avec l'opposition "mais c'était la dernière fois" v22. Il en est de même avec le "on" dans "j'écoute ce qu'on me raconte"v20 qui dépersonnalise la famille. Louis cache donc ses sentiments et joue une pièce de théatre devant sa famille comme le suggère l'expression "sans le laisser voir "v23 qui fait songer au travail du comédien. Mais l'évasion de sa famille est impossible comme le montre le champ lexical de la faute "crimes" v26 et 27"regrette"v27 "remords"v28. Lagarce place louis dans un destin inéluctable celui de la faute à expier.

La rivalité fraternelle est réactivé par Louis qui

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