Comentaire composé Cyrano de Bergerac scène 8 acte II
Commentaire de texte : Comentaire composé Cyrano de Bergerac scène 8 acte II. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar FouLitteraire • 15 Mai 2019 • Commentaire de texte • 1 182 Mots (5 Pages) • 1 530 Vues
Edmond Rostand est un écrivain, poète et aussi un dramaturge français. Il est l'auteur de l'une des pièces les plus connues du théâtre français, Cyrano de Bergerac. Cette pièce place au centre de l’intrigue un triangle amoureux et est inspiré de la vie et de l'œuvre de l'écrivain libertin Savinien de Cyrano de Bergerac. Nous nous pencherons sur un extrait de la scène 8 de l’acte II, où Cyrano de Bergerac fait une tirade pour expliquer à son ami Le Bret pourquoi il refuse la protection du comte. Nous nous demanderons comment, à travers la tirade, Cyrano nous dévoile une autre facette de son personnage. En premier lieu, nous nous intéresserons à l’autoportrait de Cyrano, avant de voir son désaccord face à la société.
Tout d’abord, Cyrano est un personnage provocateur. Il aimé déplaire, qu’on le haïsse et être seul. Dans cette tirade, il exprime clairement son désir de continuer seul, sans dépendre de quiconque. Cyrano fait abstraction des avantages qu’il pourrait avoir en acceptant la proposition de protection et suit son idéologie qui est d’évoluer par lui-même. Cette idée est exprimée à la fin de la tirade grâce à une métaphore sur la nature « Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul ! » (vers 1015). Il désire être en dehors des normes de la société et critique même les protagonistes qui s’y plient. En effet, Cyrano se diffère des autres auteurs qui acceptent la proposition afin de se voir publié. Il y a deux groupes : Cyrano d’un côté et à l’opposé les autres auteurs. Ces derniers représentent tout ce que Cyrano ne veut pas et il en vient à utiliser des termes négatifs tels que « bouffon » (vers 971) et « imbéciles » (vers 989). Cette tirade est le moyen pour Cyrano de dénoncer certains auteurs mais surtout d’imposer ses propres idées et d’énoncer ce qui est inconcevable pour lui. Il montre qu’il n’est pas prêt à se plier aux codes qu’imposent la société.
Ainsi, Cyrano prouve aussi que c’est un homme pleins de valeurs. Certes il critique les auteurs mais il fait aussi preuve d’une grande sensibilité en donnant sa propre définition de la liberté. Ce sentiment est expliqué par l’énumération suivante « …Mais… chanter,
Rêver, rire, passer, être seule, être libre,… » (v.999-1000). Cyrano ressent un sentiment d’exaltation lorsqu’il évoque sa liberté, il laisse exploser sa joie, son bonheur. L’énumération précédente et les multiples phrases se finissant par des points d’exclamations tels que « Pour un oui, pour un non, se battre,- ou faire un vers ! » (vers 1003) confirment à la fois tous ces sentiments. Cela prouve une certaine sensibilité chez Cyrano ainsi qu’un certain mérite. En effet, il vit à sa manière, pour son propre bonheur. Cela forme une totale indépendance face aux autres et c’est pourquoi il n’a besoin de personne, surtout pas de la protection du comte. Nous pouvons prendre pour exemple l’expression « Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles ! » présente au vers 1009 pour illustrer la notion du mérite. Cyrano est un homme d’honneur, ce qui est justifié par l’expression « Ne pas être obligé d’en rien rendre à César, » (vers 1011). Comme vu précédemment, il ne veut dépendre de personne et réussir, ce qui prouve son ambition qui est d’y arriver par ses propres moyens, sans l’aide d’autrui. Toutes les valeurs de Cyrano l’obligent à lister chaque raison qui le poussent à refuser, ce qui est montré au début de la tirade. Il y a une succession de verbe à l’infinitif qui forme une liste argumentant son refus tels que « Dédier » (vers 970), « Naître » (vers 973), «Exécuter » (vers 977) et « Devenir » (vers 983).
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