Coco /Guy de Maupassant
Commentaire de texte : Coco /Guy de Maupassant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar floraverger • 15 Janvier 2022 • Commentaire de texte • 2 637 Mots (11 Pages) • 2 136 Vues
Verger
Flora
2nd3
COMMENTAIRE DE TEXTE : COCO-PARTIE 1
Coco est une nouvelle du genre réaliste de Guy de Maupassant parue en 1884. C'est l'histoire d'un vieux cheval gardé par charité dans une ferme et d'un goujat qui est censé s'en occuper. Le mouvement littéraire de Maupassant est le réalisme.
L'incipit de cette nouvelle ressemble à celui d'un conte. Son but est de préparer le lecteur à la chute de la nouvelle et à en faire une histoire morale. L'auteur va nous faire entrer dans le lieux agréable et chaleureux de la ferme, nous faire éprouver de la compassion et de la pitié envers Coco avant de nous présenter Zidore, personnage méchant, rude et sans pitié qui va donc laisser le vieux cheval mourir : ce sera donc la chute.
Cette nouvelle comporte deux parties : les descriptions et les genre cachés. Dans la première partie nous observons qu'il y a trois descriptions faite par Maupassant : celle de la ferme où l'action se déroulera, celle de Coco, le héros éponyme et pour finir celle de Zidore qui est l'antagoniste. La deuxième partie évoque les genres cachés, tels que le conte et la réécriture de la Genèse.
La nouvelle « Coco » de Guy de Maupassant commence par une longue description de la ferme où se déroule l'action. L'auteur utilise le champs lexical de la richesse pour la décrire : il annonce à la ligne trois : « une idée de grandeur ». On note aussi une accumulation : la ferme est « la plus vaste, la plus opulente et la plus ordonnée de la contrée »( ligne 3).
La cour centrale est « immense »(ligne 5), les bâtiments ne sont pas en planches ou en chaumes, mais en « silex »(l.8) et « couverts de tuiles »(l.7). Les écuries accueillent trente chevaux (l.8), se qui montrent une grande puissance de travail car les chevaux exécutent tous les travaux de force. La ferme est si riche que la maison d'habitation des propriétaires, les Lucas, « ressemble à un petit château »(l.9).
Dans cette ferme les animaux semblent heureux : on a construit des niches pour les chiens(l.10), les volailles circulent librement (l.11), « les bêtes sont grasses, soignées et propres »(l.15). D'ailleurs, Coco, le héros éponyme, est gardé par charité alors qu'il ne travaille plus (l.18), ce qui montre que les animaux vivent heureux dans cette ferme.
Enfin, il y a beaucoup de personnel puisque quinze personnes travaillent dans les champs et les pâturages (l.12). Plus étonnant :dans une époque où les classes sociales sont très marquées et séparées les unes des autres, tout le personnel mange à la même table, la même soupe « servis dans un grand vase de faïence à fleurs bleues »(l.13), avec les maîtres de la ferme.
Il se dégage donc de cette ferme une idée de richesse, mais aussi un sentiment d'harmonie: homme et bêtes vivent ensemble heureux, attentifs les uns aux autres, et le lecteur a l'impression d'entrer dans un lieux idéal, comme un petit paradis coupé du monde, ce qui est accentué par le fait qu'on ne sait pas où se situe cette ferme qui n'a pas de nom.
Coco est le héros éponyme de la nouvelle de Guy de Maupassant. L'auteur utilise le champs lexical de la souffrance et de la maladie pour le décrire. D'ailleurs, il commence sa description en disant que sa maîtresse le « conserve, par charité, dans le fond de l'écurie ».
Coco est décrit comme étant « un très vieux cheval blanc »(l.18) qui ne travaille plus mais que l'on continu quand même à nourrir car il « rappelle des souvenirs »(ligne 20) à sa maîtresse. « Cet invalide »(l.22) est déplacé dans la côte par le goujat afin qu'il puisse avoir en abondance de l'herbe fraîche (l.23).
Coco est personnifié : en effet « ses jambes lourdes »(ligne 25), « ses poils ont l'air de cheveux blancs » et ses cils qui sont très longs donnent à ses yeux un air triste (ligne 27). Un vrai aspect humain lui est donné pour que l'on exprime de la pitié envers l'animal.
Coco dégage un sentiment de tristesse mais surtout et aussi de fatigue.
Dans la nouvelle Coco, l'antagoniste est un jeune garçon de quinze ans nommé Izidore Duval, appelé Zidore. C'est le « goujat »(ligne21) de la ferme, il s'occupe du cheval Coco. Il est laid, maigre et haut sur jambe(ligne 36). Maupassant se sert d'une accumulation pour que le lecteur ressente une forme de dégoût de ce garçon : « Coiffé de cheveux roux,épais, durs et hérissés »(ligne 36). Zidore n'est pas un garçon très intelligent, il semble stupide et « parle en bégayant »(ligne 36). Il ne va pas à l'école d'où son esprit confus d'enfant (ligne45). Le garçon dégage une haine envers Coco. L'auteur utilise une anaphore à la ligne 44, une haine de paysan rapace.
De plus, Zidore semble féroce, brutal et lâche.
Lors de sa description, l'auteur utilise une graduation pour faire ressentir au lecteur cette haine qui s'anime en lui. Les trois champs lexicaux de la stupidité, la haine et la laideur ne font pas aimer au lecteur le personnage de Zidore, il apparaît comme un enfant satanique, rude et méchant.
Maupassant décrit les deux personnages principaux et le lieux, mais nous pouvons remarquer qu'il cache aussi des genres dans cette nouvelle.
Dans la première partie de la nouvelle « Coco » de Maupassant, nous pouvons retrouver beaucoup de caractéristiques du conte.
Tout d'abord, nous ne connaissons pas le vrai nom de la ferme, car nous savons juste « qu'on l'appelle la Métairie » (ligne 1). Nous ne connaissons pas non plus sa localisation précise. Seuls les termes de « Pays » (ligne 1), « contrée » (ligne 4) et « village » (l.34) sont utilisés pour la situer. Dans les contes, le lieu ne nous est également pas donné, il est inconnu ou imprécis, ce qui ne nous permet pas de situer l'histoire dans une ville ou un pays, par exemple l'auteur va nous parler d'un village situé près d'une clairière et d'une forêt immense sans mettre de noms sur ces endroits. Ce sera au lecteur de faire part d'imagination pour situer où se déroule l'action.
De plus, les contes racontent des histoires dans des lieux qui peuvent nous paraître paradisiaques, ils sont idéalisés et nous renvoient une image de paix et de sérénité, où tout le monde trouve sa place dans la société, ce qui est aussi le cas dans « Coco ». Il se dégage de la ferme un sentiment d'harmonie car hommes et bêtes vivent ensemble épanouis, attentifs les uns aux autres. Les animaux semblent heureux : on a construit des niches pour les chiens (l.10), les volailles circulent librement (l.11) et « les bêtes sont grasses, soignées et propres » (l.15).
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